Pas tout à fait,
Le bulbe de percussion de la fracture conchoïdale (appelé comme ça par les archéologues) apparaît dans des circonstances bien précises, des conditions :
Un plan de frappe, une convexité et un angle d'attaque inférieur à 90° (c'est très contraignant, je cite : "conditions que la nature offre très peu" Jacques Pellegrin. En dehors de ces conditions, il n'y a pas formation de ce dernier, la fracture est simple, plate, ou écrasée.
Un fracture en split (anthropique ou non) d'un nodule ou un nodule de silex cassé par la marée en 2 ne possède pas ces caractéristiques. Les fracture par choc thermique (c'est bien un choc il y a bien fracture) ne la possède pas non plus. tectofracts non plus pourtant on parle de fracture "géologique" du silex toujours.
Un objet avec un bulbe de percussion à de très forte (très très forte) chance d'être d’origine anthropique (récent ou ancien).
Avec nos moyens moderne de labourage, la part d'origine anthropique moderne peut légèrement augmenter (et encore) notamment dans les zones où le silex est natif en couche et que les dents viennent arracher/choquer les couches de silex dans ces conditions bien précises (zone bien spécifiques).
Un silex d'origine anthropique n'a pas forcément ce bulbe non plus.
Il n'y a pas que le bulbe qui permet de déterminer l'origine anthropique de l'éclat heureusement, l'ensemble (ce qui élimine les proportions très faible), la forme (outil, éclats de décorticage...), et la géologie du coin (le plus important).
Ce silex, je le vois bien taillé par l'homme et il est très concordant (une face lisse et une autre face retouchée, une forme concordante aussi) et vu la patine, il a plusieurs dizaines de milliers d'année de coco , le reste de cortex n'est pas un facteur éliminant (ce qu'on entend beaucoup), cela dépend de sa position et c'est surtout très fréquent. C'est ce qu'on appelle un racloir et quasicertainement du paléo.