En ce 6 juin 2011 au soir, (jour mémorable) Je reçois un appel d’une dame du village voisin.
Nathalie est évidemment désabusée par la perte de la chevalière de son fils dans les eaux du gave de Pau, chevalière qu’elle venait de lui offrir pour son 15 ème anniversaire.
C’est le maire de son village qui l’a informé que je faisais des recherches d’objets perdus… (J’avais retrouvé les clés de sa voiture dans l’eau du gave)
C’était bien la chevalière du grand père du jeune Thibaut. Le vieil homme la portait encore il y a peu, mais atteint d’une longue maladie, il avait confié à sa fille que cette bague était un héritage familial et que son fils Thibaut en serait désormais le bénéficiaire.
Vous pensez bien que Thibaut qui venait de fêter ses quinze ans, était fier d’arborer ces quelques trente grammes d’or au doigt. Tout excité, il annonçait la nouvelle aux copains et rendez-vous fut pris pour fêter ça sur les bords du gave de Pau.
Ils pataugeaient ce jour là dans les eaux du gave et s’entraînaient au lancer de galet, ce n’était portant pas une épreuve inscrite aux jeux olympiques ! Qu’à cela ne tienne, les ricochets allaient bon train, quand soudain l’horreur ! La chevalière n’était plus au doigt. Elle avait glissé et avait été projetée lors d’un lancer…Ah ! Insouciance des jeunes ! Peut-être inconscience !
Dégoûtés et les visages déconfits, nos jeunes ados faisaient bloc pour la retrouver. Ils fouillèrent dans l’eau, sur le banc de galets…mais rien…
Je ne sais pas si le retour à la maison du jeune Thibaut se passa sans encombre !
Un mois a passé entre le moment de la perte et celui de l’appel du 6 juin ; et beaucoup d’eau a coulé dans le lit du gave, les orages ont grossi la rivière et la partie semblait perdue d’avance.
Munis de nos détecteurs, le quattro et l’étrac, Sylvie et moi, nous avons arpenté, dès le lendemain, les berges garnies de cailloux, nous avons ratissé le fond dans trente centimètres d’eau et le tout dans la zone supposée de la perte, c'est-à-dire dans la direction du lancer de cailloux…c’est évident !
A quatre reprises nous y sommes allés et les gamattes n’ont rien sorti.
Des questions se sont posées alors :
Le garçon aurait il caché la vérité? Quelqu’un de mal intentionné l’aurait il récupérée ? Le courant aurait il entraîné le bijou plus en aval ? La chevalière avait elle atterri de l’autre côté de la rive ?Un temps mort est nécessaire pour cogiter au problème.
Après mûres réflexions et avant de clôturer l’affaire, et surtout pour ne pas avoir de regrets, je repars ce 9 août, pour un cinquième et dernier passage…Je fouille durant deux heures plus en aval car le niveau de l’eau a baissé… Mais toujours rien…C’est fini, il faut se rendre à l’évidence, elle n’est pas là !
Il est huit heures du soir et il est temps de regagner la voiture. Gardons le détecteur en marche pour le retour, on sait jamais ! Je ressors donc de l’eau et dirige l’étrac dans la direction opposée aux lancers de cailloux, c'est-à-dire en arrière…J’avais pas fait deux mètres quand, un joli son claque aussitôt dans les oreilles…Hummm ! ça doit être encore une maudite capsule. Le doute s’installe à la vue des indices numériques affichés à l’écran de l’appareil. Le pinpoint m’indique que l’objet n’est pas profond, alors je me penche, dégage deux galets…Puis Je sens monter une poussée d’adrénaline ! Yessssss ! …Pu..n, c’est du jaune, c’est pas possible ! Je lève les yeux au ciel pour une furtive prière à Saint Antoine et ramasse la lourde chevalière.
Elle était là nichée sous les galets … Il ne me reste plus qu’à avertir la dame et lui restituer son précieux bien. Etant partie en vacances en Espagne, J’attendrai fin août pour lui annoncer la bonne nouvelle.
José
Nathalie est évidemment désabusée par la perte de la chevalière de son fils dans les eaux du gave de Pau, chevalière qu’elle venait de lui offrir pour son 15 ème anniversaire.
C’est le maire de son village qui l’a informé que je faisais des recherches d’objets perdus… (J’avais retrouvé les clés de sa voiture dans l’eau du gave)
C’était bien la chevalière du grand père du jeune Thibaut. Le vieil homme la portait encore il y a peu, mais atteint d’une longue maladie, il avait confié à sa fille que cette bague était un héritage familial et que son fils Thibaut en serait désormais le bénéficiaire.
Vous pensez bien que Thibaut qui venait de fêter ses quinze ans, était fier d’arborer ces quelques trente grammes d’or au doigt. Tout excité, il annonçait la nouvelle aux copains et rendez-vous fut pris pour fêter ça sur les bords du gave de Pau.
Ils pataugeaient ce jour là dans les eaux du gave et s’entraînaient au lancer de galet, ce n’était portant pas une épreuve inscrite aux jeux olympiques ! Qu’à cela ne tienne, les ricochets allaient bon train, quand soudain l’horreur ! La chevalière n’était plus au doigt. Elle avait glissé et avait été projetée lors d’un lancer…Ah ! Insouciance des jeunes ! Peut-être inconscience !
Dégoûtés et les visages déconfits, nos jeunes ados faisaient bloc pour la retrouver. Ils fouillèrent dans l’eau, sur le banc de galets…mais rien…
Je ne sais pas si le retour à la maison du jeune Thibaut se passa sans encombre !
Un mois a passé entre le moment de la perte et celui de l’appel du 6 juin ; et beaucoup d’eau a coulé dans le lit du gave, les orages ont grossi la rivière et la partie semblait perdue d’avance.
Munis de nos détecteurs, le quattro et l’étrac, Sylvie et moi, nous avons arpenté, dès le lendemain, les berges garnies de cailloux, nous avons ratissé le fond dans trente centimètres d’eau et le tout dans la zone supposée de la perte, c'est-à-dire dans la direction du lancer de cailloux…c’est évident !
A quatre reprises nous y sommes allés et les gamattes n’ont rien sorti.
Des questions se sont posées alors :
Le garçon aurait il caché la vérité? Quelqu’un de mal intentionné l’aurait il récupérée ? Le courant aurait il entraîné le bijou plus en aval ? La chevalière avait elle atterri de l’autre côté de la rive ?Un temps mort est nécessaire pour cogiter au problème.
Après mûres réflexions et avant de clôturer l’affaire, et surtout pour ne pas avoir de regrets, je repars ce 9 août, pour un cinquième et dernier passage…Je fouille durant deux heures plus en aval car le niveau de l’eau a baissé… Mais toujours rien…C’est fini, il faut se rendre à l’évidence, elle n’est pas là !
Il est huit heures du soir et il est temps de regagner la voiture. Gardons le détecteur en marche pour le retour, on sait jamais ! Je ressors donc de l’eau et dirige l’étrac dans la direction opposée aux lancers de cailloux, c'est-à-dire en arrière…J’avais pas fait deux mètres quand, un joli son claque aussitôt dans les oreilles…Hummm ! ça doit être encore une maudite capsule. Le doute s’installe à la vue des indices numériques affichés à l’écran de l’appareil. Le pinpoint m’indique que l’objet n’est pas profond, alors je me penche, dégage deux galets…Puis Je sens monter une poussée d’adrénaline ! Yessssss ! …Pu..n, c’est du jaune, c’est pas possible ! Je lève les yeux au ciel pour une furtive prière à Saint Antoine et ramasse la lourde chevalière.
Elle était là nichée sous les galets … Il ne me reste plus qu’à avertir la dame et lui restituer son précieux bien. Etant partie en vacances en Espagne, J’attendrai fin août pour lui annoncer la bonne nouvelle.
José