Dans l'absolu, on peut tout dire, sauf une chose: c'est parler de certitude pour ce genre de trouvaille.
Les russes prisonniers, avaient d'abord été des russes soldats, et chez les russes soldats, sous Staline, il ne devait pas être bien vu de se promener avec des médailles religieuses.
Par ailleurs les aristocrates n'étaient plus très nombreux en Russie, et les médailles religieuses en argent, au demeurant interdites, ne devaient pas être courantes chez les prolétaires.
Cela mis à part ...
Dans l'article que tu montres, on dit que les prisonniers russes pouvaient constituer 10% des forces d'occupation.
Si l'on part de la situation où il y a eu le plus d'allemands (et assimilés) en France, c'est en 1944 quand ils envisageaient un possible débarquement.
A cette époque on estime ce contingent à 1,5 millions. Et 10% de 1,5 millions, ça fait 150 000.
Donc sur base de chiffres extrêmes on va parler de 150 000 prisonniers russes.
Maintenant, il faut mettre dans la balance des russes qui n'étaient pas des prolétaires, des russes qui pouvaient posséder des médailles en argent, des russes qui vivaient dans un pays où il pouvaient pratiquer leur religion sans risquer le goulag. Ces russes sont les russes blancs exilés en France entre 1917 et 1930.
Et bien, ces russes étaient environ 400 000.
Alors ... médaille perdue par un des 150 000 russes peu susceptibles de posséder ce genre d'objet, ou bien médaille perdue par un des 400 000 russes tout à fait susceptibles de posséder une médaille religieuse en argent.
Tout ça pour dire que si on se base sur les probabilités, on peut oublier les prisonniers russes.
Mais, dans la réalité, tout est possible.
Tout est possible, mais certaines choses sont plus probables , et néanmoins aucune ne peut devenir une certitude.