De manière générale, le sigillant (propriétaire du sceau), fait graver dans le champ (centre de la matrice), un "symbole" représentant son statut, son métier, sa fonction, etc... Les "types" sont multiples et ils sont toujours liés avec la légende. Souvent on en comprend le sens et parfois cela nous échappe. C'est ce qui fait le charme d'un sceau, percer ses secrets.
Pour en revenir à cette matrice, les formes ogivales, dit en navette sont attribuables aux ecclésiastiques de tout rang et quelques fois aux Dames. A noter que les ecclésiastiques utilisent les matrices rondes aussi... Dans tous les cas, l'humilité est de mise, surtout pour les premiers échelons comme les curés de campagne, prêtres, clercs et les collégiales comme les églises, prieurés, etc... De ce fait, une image "générique" est souvent adopter. Ex : Le symbole de la Vierge et l'Enfant, se retrouve souvent pour le vocable de "Notre-Dame" ou "Sainte-Marie". On appelle cela, le type hagiographique. C'est la représentation d'un symbole chrétien, d'un passage de la Bible, d'une scène, d'un Saint, etc...
Il existe une multitude de représentations et hormis les grands prélats qui se font "graver" sur leur sceau (Archevêques, Évêques par exemple), avec leurs attributs (on parle de type pédestre), en principe les strates inférieures adoptent un symbole, une image qui évoque le mieux leur foi (type hagiographique, dévotion, etc...)
Les exceptions existent bien sûr, ce qui fait le charme de la sigillographie.
La lecture de ce sceau est bien avancée, toutefois cette matrice mérite mieux qu'un lecture faite à 80%. Sauver l'information est important et seule une étude peut assurer cela. La notoriété de Sigillvm Franciae se forge par l'expérience des autres et du bouche-à-oreilles, aussi, je t'encourage à prendre contact avec nous. Mon collègue Rocderandon se fera un plaisir de répondre à tes questions.
Au plaisir