EPFRN : European Public Finds Recording Network
Traduction : Réseau européen d’enregistrement des objets découverts par le public
-----
Créée dès 2016 sous la dénomination "North Sea Finds Recordings Group" la structure s'appelle aujourd’hui l'EPFRN, son champ d'action s'étend en Europe du Nord et de l'Ouest.
Elle regroupe les bases d'enregistrements de trouvailles suivantes :
PAS (Angleterre et Pays de Galles) https://finds.org.uk/
https://museum.wales/portable-antiquiti ... -in-wales/
MEDEA (Flandre) https://vondsten.be/
PAN (Pays-Bas) https://www.portable-antiquities.nl/
DIME (Danemark) https://dime.au.dk/
FindSampo (Finlande) https://blogs.helsinki.fi/sualt-project/
-----
Ces systèmes ont pour point commun de fournir un portail pour l'enregistrement numérique et, par conséquent, la préservation numérique des trouvailles des détectoristes
Ils impliquent à la fois des non-professionnels et des professionnels et rendent les trouvailles accessibles à tous
Chacune de ces bases a été initiée ou est actuellement dirigée par des membres de l’EPFRN qui tous travaillent sur des programmes de protection du Patrimoine.
Leurs bibliographies :
https://www.dropbox.com/s/xynp0f6re8zyp ... lvltjoS3BQ
-----
Ces spécialistes de la protection du patrimoine estiment que l'interdiction de Détection de Métaux de Loisir n'est pas une solution efficace
Selon eux, une législation restrictive pourrait simplement donner l'illusion réconfortante que le patrimoine culturel est protégé, alors que des milliers de découvertes sont faites par les UDM sans perspective d'être enregistrées
-----
Ils ont donc considéré qu'il est nécessaire et opportun de réévaluer les modèles d'interdiction et de discuter ouvertement de la manière dont l'archéologie européenne peut développer des approches plus constructives de la détection de métaux de loisir
Ils soutiennent le fait que l’enregistrement et l’étude systématique des objets issus de la détection de métaux dans le cadre d'un régime coopératif permet de récolter plus de données permettant la connaissance de l'Histoire que l'on en obtiendrait avec un régime restrictif ( interdiction de la DM )
Ils ont donc jugé que la réponse la plus pragmatique au phénomène de la détection de Métaux qui devrait encore s'amplifier était d'adopter une politique libérale et une approche coopérative
Ils veulent faire prendre conscience du potentiel que représente la détection de métaux de loisir au bénéfice de la recherche archéologique
Ces responsables sont persuadés que la coopération avec les UDM est une voie vers une gestion démocratique et participative du patrimoine.
Depuis quelques mois l’EPFRN et les membres individuels du réseau sont partenaires de l'infrastructure européenne ARIADNEplus, intégrant ainsi le contenu de chacune des bases données nationales afin de faciliter la recherche scientifique et l’utilisation des données au-delà des frontières nationales.
Ce qui signifie que les archéologues français devraient avoir accès et pourraient utiliser pour leurs travaux les enregistrements des UDM étrangers
https://ariadne-infrastructure.eu/…/ARI ... ynopsis-sh…
( Page 20 – B.2 Archaeological prospection )
Lien vers l'EPFRN :
https://www.helsinki.fi/…/european-publ ... ecording-n…
-----
La FFDM partage totalement les valeurs portées par l'EPFRN et considère que la mise en place d'un système analogue serait de nature à "réconcilier" UDM et archéologues ; le petit mobilier présent dans la couche de labour pourrait être sauvé avant qu'il ne soit réduit à néant par l'activité humaine
Traduction : Réseau européen d’enregistrement des objets découverts par le public
-----
Créée dès 2016 sous la dénomination "North Sea Finds Recordings Group" la structure s'appelle aujourd’hui l'EPFRN, son champ d'action s'étend en Europe du Nord et de l'Ouest.
Elle regroupe les bases d'enregistrements de trouvailles suivantes :
PAS (Angleterre et Pays de Galles) https://finds.org.uk/
https://museum.wales/portable-antiquiti ... -in-wales/
MEDEA (Flandre) https://vondsten.be/
PAN (Pays-Bas) https://www.portable-antiquities.nl/
DIME (Danemark) https://dime.au.dk/
FindSampo (Finlande) https://blogs.helsinki.fi/sualt-project/
-----
Ces systèmes ont pour point commun de fournir un portail pour l'enregistrement numérique et, par conséquent, la préservation numérique des trouvailles des détectoristes
Ils impliquent à la fois des non-professionnels et des professionnels et rendent les trouvailles accessibles à tous
Chacune de ces bases a été initiée ou est actuellement dirigée par des membres de l’EPFRN qui tous travaillent sur des programmes de protection du Patrimoine.
Leurs bibliographies :
https://www.dropbox.com/s/xynp0f6re8zyp ... lvltjoS3BQ
-----
Ces spécialistes de la protection du patrimoine estiment que l'interdiction de Détection de Métaux de Loisir n'est pas une solution efficace
Selon eux, une législation restrictive pourrait simplement donner l'illusion réconfortante que le patrimoine culturel est protégé, alors que des milliers de découvertes sont faites par les UDM sans perspective d'être enregistrées
-----
Ils ont donc considéré qu'il est nécessaire et opportun de réévaluer les modèles d'interdiction et de discuter ouvertement de la manière dont l'archéologie européenne peut développer des approches plus constructives de la détection de métaux de loisir
Ils soutiennent le fait que l’enregistrement et l’étude systématique des objets issus de la détection de métaux dans le cadre d'un régime coopératif permet de récolter plus de données permettant la connaissance de l'Histoire que l'on en obtiendrait avec un régime restrictif ( interdiction de la DM )
Ils ont donc jugé que la réponse la plus pragmatique au phénomène de la détection de Métaux qui devrait encore s'amplifier était d'adopter une politique libérale et une approche coopérative
Ils veulent faire prendre conscience du potentiel que représente la détection de métaux de loisir au bénéfice de la recherche archéologique
Ces responsables sont persuadés que la coopération avec les UDM est une voie vers une gestion démocratique et participative du patrimoine.
Depuis quelques mois l’EPFRN et les membres individuels du réseau sont partenaires de l'infrastructure européenne ARIADNEplus, intégrant ainsi le contenu de chacune des bases données nationales afin de faciliter la recherche scientifique et l’utilisation des données au-delà des frontières nationales.
Ce qui signifie que les archéologues français devraient avoir accès et pourraient utiliser pour leurs travaux les enregistrements des UDM étrangers
https://ariadne-infrastructure.eu/…/ARI ... ynopsis-sh…
( Page 20 – B.2 Archaeological prospection )
Lien vers l'EPFRN :
https://www.helsinki.fi/…/european-publ ... ecording-n…
-----
La FFDM partage totalement les valeurs portées par l'EPFRN et considère que la mise en place d'un système analogue serait de nature à "réconcilier" UDM et archéologues ; le petit mobilier présent dans la couche de labour pourrait être sauvé avant qu'il ne soit réduit à néant par l'activité humaine
Marc Méreaux, Président de la FFDM