Detecteur.net

Hello tout le monde,
Je ne trouve pas la réponse à ma question sur Google, probablement que je n'utilise pas les bons mots clés

Je cherche à savoir si il existait des chiffres sur l'épaisseur de terre qui s'ajoute chaque année sur le sol des différents environnements (par exemple une moyenne sur l'épaisseur qui s'ajoute en forêt, en prairie etc)

Je sais pas si ma question est vraiment claire mais merci d'avance

Si tu rajoutes 1mm de poussière par an , au bout de 2000ans ça te fait 2mètres.
Après il y a d'autres paramètres comme l'érosion , le rajout d'humus , lieu de passage etc...

Bonjour,
Lorsque j'étais à la faculté de géographie on nous apprenait que chaque siècle passé, une épaisseur moyenne de 20 cm de terre s'était accumulée, composée de "poussières venues du ciel", de feuilles, de décompositions végétales, d'apports humains.... Bien sûr cette moyenne est à pondérer avec les activités humaines mais aussi les précipitations...
Je rejoints ce qu'a écrit Baillius

Sur des terres agricoles travaillées tu devrais plutôt te demander combien de terre fous le camp via l'érosion éolienne et les fortes précipitations (Le dust bowl, les coulées de boues).

La création du sol est très lente

J'ajouterais que dans une terre travaillée le sol est brassée par les machines agricoles chaque année...

Effectivement, la monoculture érode les sols de façon alarmante ! J ai vu il y a peu une vidéo montrant quand l activité agricole avait enlevé une couche de terre de 1m en une 50aine d année ! Et ça peut-être plus même
Source : izap4u, dernière vidéo sortie sur l ile de cuba
(Sa dure 2h mais c est super intéressant , je ne rappelle plus à quel moment c est évoqué mais les images sont flagrantes !)

Bonjour Etienne21 les objets tombé en surface sont ensevelit par la vie du sol "en gros par leurs déjéctions" notamment grace aux vers de terre ainsi qu'aux éléments organiques tombé à terre. La couche d'humus est mangé et renouvelé par les plantes et les insectes du sol en permanence et donc l'objet s'enfonce un peu plus chaque année. Comme le dit si bien notre ami Wurzel les terres labouré sont malheureusement soumisent à l'érosion et dès qu'il pleut la terre et la matière organique fichent le camps dans la rivière ce qui fait apparaître cailloux et élément enfouit dans le sol ainsi les nitrates ne sont plus retenu par l'éponge qui est l'humus et filent polluer nos napes. Après te donner des chiffres c'est compliqué parce que chaque milieu, chaque parcelle réagira de façon différente en fonction de la vie du sol et du travaille ou non du sol. Sur certaine parcelle labouré chaque année depuis 70/80 ans on perdu presque 1 m de sol par endroit, c'est relativement terrible et pas forcément toujours compris par les agriculeurs eux même. Dans les prochaines années nous allons avoir une autre manière de pratiquer l'agriculture avec le non travaille du sol, les paysans vont semé dans un couvert végétale. Pour faire simple on va semer les graines en surface dans un sillon fait par un disque mais on ne laboura plus jamais le champs et donc les objets profondement incrusté dans la terre ne remonteront plus... ce n'est pas une super nouvelle pour nous detectoriste mais une révolution pour l'environnement et la fixation de carbonne dans les champs. Un sujet passionnant mais complexe si cela vous intéresse je ne peux que vous conseiller un ouvrage qui s'intitule Le sol, la terre et les champs de Claude et Lydia Bourguignon. Microbiologiste des sols.
Amicalement.

très intéressant tout çà merci à tous pour ces infos.

Super intéressant les réponses ! Je sens que je vais en apprendre des choses sur ce forum

Tu es bien optimiste webbber26... Comme pour la flotte je crains plus une fuite en avant qu'une remise en question du modèle

Bonsoir Sabaudianboy, je suis de nature optimiste tu as raison c'est une certitude, la mise en route d'une nouvelle agriculture est imminente et ce n'est pas un débat philosophique mais bien une réalité surtout économique pour nos agriculteurs qui sont en train de mourir! si tu veux comprendre un peu mieux mon discours je t'invite à te rendre sur youtube et inscrire le nom suivant : konrad shreiber, tu vas tomber des nues si tu prends le temps d'écouter une petite conférence.
Une bonne soirée

Slt, je ne suis pas agriculteur moi même, mais petit fils, neveu et cousin d'agri et sylviculteurs/débardeurs et de ceux qui ont morflé en tentant de garder un certain modèle, si effectivement aujourd'hui les choses vont bien mieux, c'est bcp du au fait que le gigantisme et la montagne ça n'avait de toute façon aucune chance de faire un mariage heureux sur la durée, mais je doute que ds des regions de grandes pleines où les mecs massacrent leurs terres à coup de produits en tout genre, d'engins de plusieurs dizaines de tonnes et qui sont endettés jusqu'à la moelle arrivent à sortir de l'ornière ds laquelle ils se sont mis, bien poussé par le consommateur et certains syndicats, il faut le dire aussi

Agriculteur moi-même, je ne compte pas intervenir dans ces débats stériles qui ne font qu'opposer des modèles agricoles entre eux, sans dialogue possible tant tout ceci est trop financièrement, socialement et politiquement instrumentalisé, quand ce n'est pas juste pour tirer individuellement à soi une couverture médiatique qui rapporte du pognon, comme c'est le cas d'ailleurs dans n'importe quel secteur d'activité. Il suffit de regarder le covid et les positions prises par chacun pour se rendre compte à quel point les prises de positions sont diverses et variées, voire opposées, et comment médiatisation et intox influence le tout...
Je reviens donc sur la question initiale :
Je connais des voies romaines par chez moi sous 8 mètres de terre, quand d'autres affleurent toujours et d'autre encore sont détruites.
La nature des sols, l'érosion naturelle due aux vents, aux précipitations , aux sécheresses, aux déclivités,aux nature des sols superficiels et profonds, aux modes et au sens des travaux des sols, à la météorologie locale ou aux pâturages, il y a tant de facteurs à intégrer que personne ne puisse donner un modèle applicable en tous lieux, d'autant que chacune des causes données a eut des incidences diverses et variées, voire inverses, dans le temps et dans l'espace.
Ce qui s'appliquera sur un versant sera contredit de l'autre, etc...
Il n'y aura aucune réponse à tes questions en dehors d'un lieu bien précis, et qui ne pourra s'appliquer de toutes façons juste à côté.

Actuellement en Dordogne ce n'est pas qu'une histoire d'être instrumentalisé... Les traces d'eutrophisation dans la rivière du même nom, les step sous calibrées qui sont bypassées et les lances à eau ds les champs de maïs, qui tournent du matin au soir, plein pot, plein cagnard, ne s'arrêtant... que la nuit (au lieu de faire l'inverse), c'est du concret, hélas