Detecteur.net

Salut,
très beau grelot en effet, il a dû te réchauffer celui-là!
Je pense qu'il à été moulé dans du métal de cloche, bronze blanc comprenant plus de 20% d'étain.
On trouve aussi des monnaies dans ce métal.
a+
josé

très joli diguidinng...

on grelotte? où ça?
22° hier aprème et 19 à l'heure où j'écris... je trouve ça idéal,moi...
bon,y a du vent,mais ça aide à supporter,sinon,j'aurais déjà chaud... 8-)

""on grelotte", ce n'est pas cet été que je pourrai la placer ! "

Ca dépend. Il suffit de partir en vacances en Bretagne.

Très jolie ta grelotte.

T as gagné le grelot..!jp :ugeek:

...Peut-être les armoiries de Tain-l'Hermitage dans la Drôme ?...(raisin et étoile)
Pour le métal de cloche, ça doit tourner autour du fin XVIIIè / XIXè...Sans certitude.

Vous êtes déjà allé en Bretagne ?

Je vous donne l'absolution , mon fils !

ha... la pêche à pied près de roscoff ou sur Belle-Ile...

Mais palsambleu... c'est ma foi vrai... quel est donc ce petit passereau à gorge bleue que notre bon Peyre nous montre ainsi ??? jamais vu cet oiseau par ici,pas même en brochettes...

salut grand !
ben comme tu l'as dit c'est justement un gorge bleu avec petit mirroir !

La Gorgebleue est fort peu connue car on n’a guère l’occasion de l’observer longuement tant la vie de ce petit Turdidé (de la famille des Grives et donc aussi apparentée au Rougegorge) se passe à terre, sur la vase humide, bien au secret sous le couvert du labyrinthe palustre où elle se faufile et court comme une souris, et elle ne vole guère à découvert.
Cette espèce aime donc les lieux marécageux, les fossés vaseux, les ruisseaux fangeux, les rives des cours d’eau calmes et des étangs garnies de saules et de roseaux, ainsi que les oseraies. En Belgique, elle fréquente principalement les bas-marais, mais aussi les schorres le long de l’Escaut (comme dans les réserves naturelles scaldéennes de Sint-Amandsschorre et du Cramp), ainsi que dans les argilières et les zones d’affaissements miniers d’Heusies, tels les marais de Montreuil gérés par la Ligue Royale Belge pour la Protection des Oiseaux.
La Gorgebleue à miroir blanc (dont une sous-espèce à miroir roux niche en Scandinavie) est un nidificateur tellement rare chez nous, avec un effectif évalué à quelque 600 couples seulement, que sa seule présence dans une zone humide mérite des mesures de protection spéciale au niveau européen. Du fait de son comportement territorial (postes de chant), l’existence de buissons mêlés à la végétation palustre semble essentielle. La présence de plages de boue (alimentation) est observée dans la plupart des biotopes occupés. Son régime alimentaire se compose d’insectes, de larves, de petits mollusques, de vers et de quelques baies en automne.
Le chant de la Gorgebleue jouit d’une réputation flatteuse. Chaque phrase musicale est une répétition d’une note ou d’un motif, mélangée de sonorités métalliques, sur la base d’un roulement bas en sourdine, mais aussi de sons purs et flûtés comme chez le Rossignol.
Dès le mois d’avril (ce migrateur nous revient de ses quartiers d’hivernage situés dans le Nord de l’Afrique), le mâle se cantonne sur son territoire de nidification. A la femelle incombe la construction du nid qu’elle cache habilement sous les herbes retombantes ou dans un creux de berge, volontiers près de l’eau. Après avoir élevé une seconde couvée, les Gorgebleues nous quittent assez tôt, dès août-septembre, pour entamer leurs étapes migratrices de nuit.

Bonjour,
Magnifique grelot !! Bien grelotté sur ce coup là

merci Phil!
je ne connaissais pas cet emplumé là...
si je le vois,je le signalerai,rien que pour que le lieu devienne protégé !!!

A1llez, j'y vais , presque contraint et forcé! Ancient ornithologue professionnel, aujourd'hui en retraite, cet oiseau a été au cours de ma longue carrière, (et encore aujourd'hui,) l'espèce que j'ai le plus aimée parmi toutes les autres J'ai réalisé la photo présentée dans les marais de Guérande, un haut-lieu ornithologique en Loire-Atlantique où la Gorgebleue est bien répandue et visible au printemps lorsque les mâles chantent perchés en haut des buissons dans les salines ou lorsqu'ils se livrent à des vols nuptiaux spectaculaires. Grand merci à Exnona qui nous a délivré un texte bien documenté et une superbe photographie sur cette espèce méconnue. J'ajouterai seulement quelques précisions:
- En France, bien qu'installée et reproductrice en rares régions continentales (Brière, Nord, Somme, Franche-Comté, Dombes), c'est dans les zônes cotiêres depuis les Pyrénées-Atlantiques jusqu'au sud Finistère (Oléron, Ré, Noirmoutier comprises )que l'on les meilleures chances de l'observer.
- L'estimation à 600 couples sur le territoire français est un peu pessimiste mais varie fortement d'une année à l'autre du fait surtout nous avons affaire à un migrateur qui est exposé en première ligne lors de ses déplacements au long cours.
- La femelle n'a de caractère commun et évident avec le mâle que la queue largement marquée sur les cotés d'un rouge orangé vif, sinon elle ne présente qu'un plastron blanchâtre largement ourlé de noir
-Enfin je ne suis pas particulièrement admiratif de son chant qui comporte de nombreuses notes grinçantes et rapeuses, ce qui n'empêche que dans beaucoup de régions où elle est connue, on lui donne le nom flatteur de "Rossignol des marais".