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Superbe ta bagouze ! Je ne peux t'aider, désolé

Très belle bague et belle patine

bague épigraphe du XVème siècle,il en a été trouvé de nombreux exemplaires dans le doubs,l'alsace,la savoie ainsi que dans d'autres régions,elles pourraient ètre liées à des lieux de pélerinage d'après l'auteur !

Bonjour. Je me souviens d'avoir lu que ces inscriptions, qui peuvent paraître mystérieuses, sont généralement la production d'un artisan pas ou peu instruit. La forme des lettres est globalement reproduite, mais le résultat va souvent de l'approximatif au fantaisiste. Cela n'avait sans doute pas beaucoup d'importance puisque le porteur de la bague pouvait ne pas avoir davantage d'instruction.

Par ailleurs, en ces temps anciens, le verbe, les mots n'étaient pas à la portée de tous et avaient un pouvoir. Prononcer une formule, jeter des imprécations, réciter une prière,... tout cela avait plus d'importance qu'aujourd'hui (où nous sommes quotidiennement assaillis de messages écrits d'une importance très relative). Bref, la parole et l'écrit avaient un prestige et, je le répète, un pouvoir. Peu importait sans doute que de telles inscriptions soient lisibles ou pas (ne dit-on pas que c'est l'intention qui compte ? ).

Comme le thème de ces inscriptions est généralement religieux, l'important était (à mon avis) de porter sur soi des formules "sacrées" (ou réputées telles) au pouvoir forcément protecteur. Et d'autant plus si on se place sous la protection d'une divinité ou d'un saint (principe des médailles).

Sur cette bague, on peut deviner le nom MARIA, répété en dépit du bon sens.



.."I...A...R...I...A...I...A...M...A...R"

On peut donc lire "MARIA" "RIA" "IA". Je pense que cette répétition pouvait se justifier aussi par le fait que, de toute façon, chaque lettre du saint nom était forcément porteuse du même pouvoir que l'ensemble dans le bon ordre ! Ainsi soit-il !

Dernière hypothèse : c'était peut-être une sorte de "Dominique, nique, nique" avant l'heure !... Mais je vous laisse juges sur ce point.

belle bague et bonne description de catala forte intéressante

Bonjour,

Jolie bague.

Quant aux inscriptions, le graveur était peut-être bègue (de la main)!!!

catala a écrit : Je pense que cette répétition pouvait se justifier aussi par le fait que, de toute façon, chaque lettre du saint nom était forcément porteuse du même pouvoir que l'ensemble dans le bon ordre ! Ainsi soit-il !

Dernière hypothèse : c'était peut-être une sorte de "Dominique, nique, nique" avant l'heure !... Mais je vous laisse juges sur ce point.

Salut, il en passe bon nombre sur les fora et les provenances sont très diverses. Une autre hypothèse serait que ces bagues étaient fabriquées en série (à l'instar des dés à coudre fabriqués à Nuremberg qui était spécialisée dans le travail des métaux et la bimbeloterie depuis le XIVe s). Les exécutants n'étaient peut-être plus très "soigneux" quant au texte à graver.

http://www.detecteur.net/forum/viewtopi ... ilit=maria" onclick="window.open(this.href);return false;

Karim75 a écrit : Salut, il en passe bon nombre sur les fora et les provenances sont très diverses. Une autre hypothèse serait que ces bagues étaient fabriquées en série (à l'instar des dés à coudre fabriqués à Nuremberg qui était spécialisée dans le travail des métaux et la bimbeloterie depuis le XIVe s). Les exécutants n'étaient peut-être plus très "soigneux" quant au texte à graver.

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Je suis d'accord avec cette hypothèse aussi. J'avais remarqué que toutes les lettres (à part le M) comportent la même forme de base (le i majuscule) et j'avais supposé que les ouvriers commençaient par frapper des barres verticales en les espaçant à peu près régulièrement autour de la bague, puis complétaient chaque barre pour en faire un A, un I ou un R. Il est d'ailleurs étonnant qu'ils n'aient pas eu l'idée de faire un M sur le même principe.