Découverte inquiétante
MessagePublié :31 mars 2013, 22:11
Bonjour
Hier, profitant de la tranquillité du début de soirée, j’ai décidé de prospecter un coin qui me trotte dans la tête depuis mon enfance. Cette ruine traine derrière elle une réputation assez sulfureuse. En fait de ruine, il ne reste que des traces de murs. Quand nous étions enfants, les parents nous recommandaient toujours de ne pas aller jouer près de la maison du pendu. Le pendu en question est mort depuis 75 ans. J’ai appris une fois adulte qu’il s’est donné la mort après avoir tué toute sa famille ainsi que ses chiens. Depuis cette époque, seulement deux personnes différentes ont tenté d’habiter cette maison. Les deux sont mortes de façon assez mystérieuse. Ne croyant, ni aux esprits mauvais, ni à la sorcellerie, je me rends donc à la « maison du pendu »
Bien qu’étant on ne peut plus cartésien, je dois reconnaître qu’un sentiment étrange m’envahit. Surement les paroles entendues 50 ans plus tôt dans la bouche de mon père.
Je monte rapidement le matériel et commence à chercher. A part quelques merdouilles, rien. Je me déplace alors vers ce qui ressemble à un ancien four à pain. A côté, il y a un gros chêne avec d’énormes racines. Tout à coup, un son assez net. Je regarde à droite et gauche (ce n’est pas bien, mais je n’ai pas d’autorisation) si personne ne vient et je creuse. Pas très profond, 20 centimètres environ et ma pelle bute sur un objet dur. J’agrandis le trou mais n’arrive pas à déterminer de quoi il s’agit, pas plus qu’à le sortir du trou. Au bout d’un moment, je finis par extraire un pot en grés utilisé autrefois pour conserver la viande sous graisse. D’une taille d’environ 25 cm de diamètre pour 30 cm de hauteur, son ouverture est obstruée par un gros bouchon de bois recouvert de goudron. Je vérifie que le son provient bien de là et ramène le tout à la maison. Je souhaitais savoir ce que contenait ce récipient, mais quelque chose me retenait. Armé d’un tournevis et d’une vrille, je viens à bout du bouchon. A l’intérieur, des chiffons gras, huileux même. Je les retire un à un et je tombe sur un petit flacon de verre transparent. A l’intérieur de ce flacon, un papier. J’ouvre le bocal, déroule le papier et m’aperçois qu’un message y est écrit :
Ceci est mon corps, ceci est mon sang. Celui qui me trouvera devra tout détruire par le feu. Malheur à celui qui me gardera. Même la lettre doit être détruite.
Je traduis car c’était écrit en mauvais Français et bourré de fautes d'orthographe.
Le problème est que je n’ai trouvé que la lettre et des chiffons. J’entreprends donc de retirer le reste des chiffons. Je tombe immédiatement sur un objet enroulé dans le tissu. C’est une fiole en verre très foncé contenant un liquide rouge ou noir. Les derniers chiffons sont vite retirés, et là, tout au fond, posé à plat une forme que j’identifie tout de suite comme étant un cercueil.
J’ai tout nettoyé mais, je l’avoue, je n’ai pas osé voir ce que pouvait contenir ces réceptacles.
Le bois du cercueil semble ne jamais avoir été peint, cependant, bien qu’apparemment très ancien, il est parfaitement conservé par la graisse.
Je pense personnellement qu’il s’agit d’une blague, mais je reconnais être troublé par toute cette histoire. C’est la raison pour laquelle je me tourne vers vous afin que vous me donniez votre avis. Peut-être que, quelqu’un parmi vous, a-t-il eu connaissance d’une telle découverte…
Pardon d’avoir été un peu long
Garou
Hier, profitant de la tranquillité du début de soirée, j’ai décidé de prospecter un coin qui me trotte dans la tête depuis mon enfance. Cette ruine traine derrière elle une réputation assez sulfureuse. En fait de ruine, il ne reste que des traces de murs. Quand nous étions enfants, les parents nous recommandaient toujours de ne pas aller jouer près de la maison du pendu. Le pendu en question est mort depuis 75 ans. J’ai appris une fois adulte qu’il s’est donné la mort après avoir tué toute sa famille ainsi que ses chiens. Depuis cette époque, seulement deux personnes différentes ont tenté d’habiter cette maison. Les deux sont mortes de façon assez mystérieuse. Ne croyant, ni aux esprits mauvais, ni à la sorcellerie, je me rends donc à la « maison du pendu »
Bien qu’étant on ne peut plus cartésien, je dois reconnaître qu’un sentiment étrange m’envahit. Surement les paroles entendues 50 ans plus tôt dans la bouche de mon père.
Je monte rapidement le matériel et commence à chercher. A part quelques merdouilles, rien. Je me déplace alors vers ce qui ressemble à un ancien four à pain. A côté, il y a un gros chêne avec d’énormes racines. Tout à coup, un son assez net. Je regarde à droite et gauche (ce n’est pas bien, mais je n’ai pas d’autorisation) si personne ne vient et je creuse. Pas très profond, 20 centimètres environ et ma pelle bute sur un objet dur. J’agrandis le trou mais n’arrive pas à déterminer de quoi il s’agit, pas plus qu’à le sortir du trou. Au bout d’un moment, je finis par extraire un pot en grés utilisé autrefois pour conserver la viande sous graisse. D’une taille d’environ 25 cm de diamètre pour 30 cm de hauteur, son ouverture est obstruée par un gros bouchon de bois recouvert de goudron. Je vérifie que le son provient bien de là et ramène le tout à la maison. Je souhaitais savoir ce que contenait ce récipient, mais quelque chose me retenait. Armé d’un tournevis et d’une vrille, je viens à bout du bouchon. A l’intérieur, des chiffons gras, huileux même. Je les retire un à un et je tombe sur un petit flacon de verre transparent. A l’intérieur de ce flacon, un papier. J’ouvre le bocal, déroule le papier et m’aperçois qu’un message y est écrit :
Ceci est mon corps, ceci est mon sang. Celui qui me trouvera devra tout détruire par le feu. Malheur à celui qui me gardera. Même la lettre doit être détruite.
Je traduis car c’était écrit en mauvais Français et bourré de fautes d'orthographe.
Le problème est que je n’ai trouvé que la lettre et des chiffons. J’entreprends donc de retirer le reste des chiffons. Je tombe immédiatement sur un objet enroulé dans le tissu. C’est une fiole en verre très foncé contenant un liquide rouge ou noir. Les derniers chiffons sont vite retirés, et là, tout au fond, posé à plat une forme que j’identifie tout de suite comme étant un cercueil.
J’ai tout nettoyé mais, je l’avoue, je n’ai pas osé voir ce que pouvait contenir ces réceptacles.
Le bois du cercueil semble ne jamais avoir été peint, cependant, bien qu’apparemment très ancien, il est parfaitement conservé par la graisse.
Je pense personnellement qu’il s’agit d’une blague, mais je reconnais être troublé par toute cette histoire. C’est la raison pour laquelle je me tourne vers vous afin que vous me donniez votre avis. Peut-être que, quelqu’un parmi vous, a-t-il eu connaissance d’une telle découverte…
Pardon d’avoir été un peu long
Garou