Bonjour à toutes et à tous 
Sortie du 09 octobre 2015 dans les Alpes de Haute-Provence.
Menu du jour : toujours les classiques *erdouille* laissées par une population peu soucieuse de l'environnement, des douilles de cartouche, un bouton militaire avec inscriptions, une petite bague en argent et quatre monnaies.
( cliquez sur les images pour les agrandir, si besoin est )

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=> Une Napoléon III tête nue de 10 centimes ( 1856 ) :

Monnaies du Second Empire ( 1852-1870 )
Historique :
Charles Louis Napoléon Bonaparte, dit Louis-Napoléon Bonaparte puis Napoléon III, est né à Paris, le 20 avril 1808 et mort à Chislehurst au Royaume-Uni, le 9 janvier 1873. Il est le premier président de la République française, élu le 10 décembre 1848 au suffrage universel masculin, avant d'être proclamé empereur des Français le 2 décembre 1852 sous le nom de Napoléon III.
Troisième fils de Louis Bonaparte, roi de Hollande, et d'Hortense de Beauharnais, il naît prince français et prince de Hollande : neveu de l'empereur Napoléon Ier il est à la fois neveu et petit-fils de l'impératrice Joséphine (sa grand-mère maternelle).
Commentaires à propos de ce type monétaire :
La frappe des 10ct débute le 2 décembre 1852 à Paris, jour de la prise de pouvoir de l'Empereur. Cette fabrication avait été prévue par la Loi du 6 mai 1852 ce qui explique que les coins soient prêts. Les exemplaires superbes en 5ct et 10ct sont rares du fait de la longue utilisation de cette petite monnaie qui change plus souvent de main. Seules les pièces de un et deux centimes se rencontrent souvent en très bon état.
Cette monnaie a été frappée à ( entre parenthèse le nombre de types monétaires ) : A Paris (7), B Rouen (6), BB Strasbourg (6), D Lyon (5), K Bordeaux (6), MA Marseille (6) et W Lille (6)
Globalement :
Pour la dix centimes Napoléon III, cela représente :
- 42 types monétaires ( années et ateliers de gravure )
- 258.956.737 monnaies produites
- 25.895.674 francs
Avers : NAPOLEON III EMPEREUR // < millésime > // BARRE ( en petits caractères )
Description avers : tête nue de Napoléon III à gauche, monnaie signée en petits caractères sous le cou : BARRE.
Revers : EMPIRE FRANÇAIS // *DIX CENTIMES* // < atelier de fabrication >
Description revers : aigle debout de face sur un foudre, les ailes ouvertes, la tête tournée à droite. Au-dessous figure l'atelier de gravure.
- poids : 8,97 g - ( référence : 10,00 g)
- diamètre : 30,05 mm - ( référence : 30,00 mm )
- épaisseur : 1,47 mm
- tranche : lisse
- matière : bronze ( 95% de cuivre + 4% d'étain + 1% de zinc )
- date : 1856
- Empereur : Napoléon III ( 1852–1870 )
- artiste graveur : Albert Désiré Barre ( 1818 - 1878 ) - différent : ancre à gauche du millésime
- Graveur général : Albert Désiré Barre ( 1818 - 1878 )
- atelier de gravure : B ( Rouen )
- Directeur d'Atelier : Ernest Dumas ( 1853 - 1857 ) - différent : marteau et pic entrecroisés à droite du millésime
- début de fabrication : 02 décembre 1852
- tirage : 11.636.712 exemplaires pour la 1856
- retrait : loi du 31 octobre 1934
- démonétisation : 1er janvier 1935
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=> Une Bon pour 50 centimes Domard - Chambres de Commerce de 1923 et une Bon pour 1 franc Domard - Chambres de Commerce de 1924 :

Monnaie de la IIIème république ( 1870-1940 ) ; monnaie de nécessité
Historique :
La période de 1914 à 1927 en France constitue l'âge d'or de la monnaie de nécessité.
La Première Guerre mondiale a complètement désorganisé l'économie et le système du franc germinal qui est basé sur une correspondance de la valeur de la monnaie à des réserves en métal (or et argent). Le 16 août 1914, le ministère des Finances toléra la frappe de petites monnaies pour pallier le manque de numéraire de cette époque, et satisfaire les besoins. Peu après, le gouvernement autorisa les Chambres de Commerce, les villes, les communes, les associations de commerçants et même certains particuliers comme les bars, commerces, etc. à émettre des jetons-monnaie. Finalement, ces monnaies ont fini par faire partie intégrante de la vie quotidienne des Français et par être reconnues comme de véritables pièces de monnaie. D'ailleurs, la loi du 29 avril 1921 protégea ces monnaies contre le faux monnayage. Les pièces de "bon pour" 50 centimes, 1 et 2 francs, de 1921 et 1923, sont émises par les Chambres de commerce de France.
Commentaires à propos de ce type monétaire :
Une monnaie de nécessité est un moyen de paiement émis par un organisme public ou privé et qui, temporairement, complète la monnaie officielle (pièces et billets) émise par l'état quand celle-ci vient à manquer. Ce type de monnaie fiduciaire prend place généralement durant des périodes économiquement troublées : guerre, révolution, crise financière, etc.
La 50 centimes Domard a été frappée uniquement à Paris pour 11 types monétaires de 1920 à 1929.
La 1 franc Domard a été frappée uniquement à Paris pour 9 types monétaires de 1920 à 1927.
=> Pour la 50 centimes Domard 1923 :
Globalement :
Pour la 50 centimes Domard, cela représente :
- 11 types monétaires
- 446.702.060 monnaies produites
- 223.351.030 francs
Avers : COMMERCE INDUSTRIE // < millésime > // DOMARD INV
Description avers : Mercure assis à gauche sur un ballot de marchandise, légèrement drapé et coiffé du pétase ailé, la main gauche appuyée sur un gouvernail antique, la main droite tenant un caducée ; une corne d'abondance en arrière-plan du ballot ; sous un trait d'exergue, le millésime accosté de DOMARD INV.
Revers : CHAMBRES DE COMMERCE DE FRANCE // BON POUR 50 CENTIMES // BR AL
Description revers : BON POUR / 50 / CENTIMES, en trois lignes dans le champ ; au-dessous corne de la Régie des Monnaies à droite BR. AL.
- poids : 1,95 g - ( référence : 2,0 g)
- diamètre : 18,07 mm - ( référence : 18,00 mm )
- épaisseur : 1,17 mm - ( référence : 1,20 mm )
- tranche : cannelée
- matière : Bronze Aluminium ( 90% de cuivre + 10% d'aluminium )
- date : 1923
- Chef de gouvernement : Raymond Poincaré ( 1922 - 1924 )
- artiste graveur : Joseph-François Domard (1792-1858)
- Graveur général : Régie des Monnaies depuis 1880 ( corne d'abondance sous le terme CENTIMES à gauche )
- atelier de gravure : Paris
- lancement : 22 novembre 1921
- tirage : 119.583.700 exemplaires pour la 1923
- retrait : 05 août 1949
- démonétisation : 1er septembre 1949
=> Pour la 1 franc Domard 1924 :
Globalement :
Pour la 1 franc Domard, cela représente :
- 9 types monétaires
- 444.275.265 monnaies produites
- 444.275.265 francs
Avers : COMMERCE INDUSTRIE // < millésime > // DOMARD INV
Description avers : Mercure assis à gauche sur un ballot de marchandise, légèrement drapé et coiffé du pétase ailé, la main gauche appuyée sur un gouvernail antique, la main droite tenant un caducée ; une corne d'abondance en arrière-plan du ballot ; sous un trait d'exergue, le millésime accosté de DOMARD INV.
Revers : CHAMBRES DE COMMERCE DE FRANCE // BON POUR 1 FRANC // BR AL
Description revers : BON POUR / 1 / FRANC, en trois lignes dans le champ ; au-dessous corne de la Régie des Monnaies à droite BR. AL.
- poids : 3,90 g - ( référence : 3,95 g)
- diamètre : 23,08 mm - ( référence : 22,90 mm )
- épaisseur : 1,52 mm - ( référence : 1,50 mm )
- tranche : cannelée
- matière : Bronze Aluminium ( 90% de cuivre + 10% d'aluminium )
- date : 1924
- Chef de gouvernement : Raymond Poincaré ( 1922 - 1924 )
- artiste graveur : Joseph-François Domard (1792-1858)
- Graveur général : Régie des Monnaies depuis 1880 ( corne d'abondance sous le terme CENTIMES à gauche )
- atelier de gravure : Paris
- lancement : 22 novembre 1921
- tirage : 87.714.563 exemplaires pour la 1924
- retrait : 05 août 1949
- démonétisation : 1er septembre 1949
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=> Un joli bouton de l'Infanterie de Marine et de l'Infanterie Coloniale :

Commentaire sur ce bouton :
Les troupes de Marine sont une arme de l’armée de terre française qui regroupe plusieurs spécialités. La particularité de cette Arme est de regrouper des soldats de diverses spécialités, fantassins, artilleurs, cavaliers (véhicules blindés) et transmetteurs, alors que dans le reste de l’Armée de Terre chaque spécialité forme une Arme.
Elles trouvent leur origine dans les compagnies ordinaires de la mer, créées en 1622 par le cardinal de Richelieu. Ces compagnies sont destinés à être embarquées sur les navires royaux et doivent participer aux abordages et autres combats navals.
Après l’intermède révolutionnaire et napoléonien , qui a vu la transformation de ces unités en unité d’infanterie de ligne, c’est en 1822 et 1831, que sont recréées, l’artillerie de marine et l’infanterie de marine. Ces deux armes ne servent plus à bord des bateaux, mais à terre, dans les nouveaux territoires conquis et administrés par la France.
En 1870, artillerie et infanterie de marine sont, pour la première fois regroupées dans une même grande unité : la division bleue du général de Vassoigne, ainsi nommée en raison de la tenue bleue de ces soldats, ce qui les différenciait des troupes de lignes qui portaient un pantalon garance.
Les Troupes de Marine sont rattachées en 1900 au ministère de la Guerre, et prennent le nom de troupes coloniales. C’est sous ce nom qu’elles participent à la Première Guerre mondiale (1914-1918), à la construction du troisième empire colonial de la France, à la Seconde Guerre mondiale (1939-1945), aux guerres d’Indochine (1946-1954) et d’Algérie (1954-1962).
En 1967, est créée, au sein de l’Armée de Terre, l’Arme des Troupes de Marine par la fusion de l’infanterie et de l’artillerie coloniale. Sa mission est de mettre en place rapidement des moyens de défense et d’intervention dans des territoires géographiquement éloignés de la métropole et d’assurer une présence continue des forces françaises dans la France d’outre-mer ainsi que dans certains pays alliés.
Cri de ralliement et fête : "Au nom de Dieu, vive la coloniale".
L’arme des Troupes de Marine a préféré s’adresser à Dieu qu’à ses saints. A l’origine de cette expression, Charles de Foucaud, missionnaire, qui un jour qu’il était en difficulté avec une population autochtone vit arriver à son secours les unités coloniales. Il s’exclama heureux "Au nom de Dieu, vive la coloniale !", soulagé de voir ses sauveurs. La fête de l’arme des troupes de marine à lieu le 31 août et le 1er septembre, anniversaire de la bataille de Bazeilles. Le 31 août est l’occasion du rassemblement de l’ensemble des unités à Fréjus où l’on trouve le musée des troupes de marine. Le 1er septembre, les amicales d’anciens combattants organisent la cérémonie à Bazeilles dans la Marne.
Description : Bouton semi-bombé, creux, avec une attache en croisillon fin, représentant une ancre de la marine avec un cordage derrière, entouré d'un rameau aux feuilles se rejoignant en haut de part et d'autre d'un anneau.
Inscriptions revers : en haut une barre horizontale avec deux barres verticales au-dessus, J à gauche, R à droite et LYON en bas, le tout à l'extérieur d'un cercle
- poids : 4,75 g
- diamètre : 23,07 mm
- épaisseur : 5,16 mm ( hors attache )
- matière : bronze
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=> Une petite bague fine en argent :

Description : bague fine en argent, motif supérieur composé de deux corolles comportant une perle, de part et d'autre d'un méplat les séparant.
Possibilité : bague de fiançailles.
- poids : 0,47 g
- diamètre de l'anneau : 18.20 mm
- épaisseur de l'anneau: 0,95 mm
- matière : argent ( poinçon en partie basse extérieure de l'anneau )


Sortie du 09 octobre 2015 dans les Alpes de Haute-Provence.
Menu du jour : toujours les classiques *erdouille* laissées par une population peu soucieuse de l'environnement, des douilles de cartouche, un bouton militaire avec inscriptions, une petite bague en argent et quatre monnaies.
( cliquez sur les images pour les agrandir, si besoin est )

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=> Une Napoléon III tête nue de 10 centimes ( 1856 ) :

Monnaies du Second Empire ( 1852-1870 )
Historique :
Charles Louis Napoléon Bonaparte, dit Louis-Napoléon Bonaparte puis Napoléon III, est né à Paris, le 20 avril 1808 et mort à Chislehurst au Royaume-Uni, le 9 janvier 1873. Il est le premier président de la République française, élu le 10 décembre 1848 au suffrage universel masculin, avant d'être proclamé empereur des Français le 2 décembre 1852 sous le nom de Napoléon III.
Troisième fils de Louis Bonaparte, roi de Hollande, et d'Hortense de Beauharnais, il naît prince français et prince de Hollande : neveu de l'empereur Napoléon Ier il est à la fois neveu et petit-fils de l'impératrice Joséphine (sa grand-mère maternelle).
Commentaires à propos de ce type monétaire :
La frappe des 10ct débute le 2 décembre 1852 à Paris, jour de la prise de pouvoir de l'Empereur. Cette fabrication avait été prévue par la Loi du 6 mai 1852 ce qui explique que les coins soient prêts. Les exemplaires superbes en 5ct et 10ct sont rares du fait de la longue utilisation de cette petite monnaie qui change plus souvent de main. Seules les pièces de un et deux centimes se rencontrent souvent en très bon état.
Cette monnaie a été frappée à ( entre parenthèse le nombre de types monétaires ) : A Paris (7), B Rouen (6), BB Strasbourg (6), D Lyon (5), K Bordeaux (6), MA Marseille (6) et W Lille (6)
Globalement :
Pour la dix centimes Napoléon III, cela représente :
- 42 types monétaires ( années et ateliers de gravure )
- 258.956.737 monnaies produites
- 25.895.674 francs
Avers : NAPOLEON III EMPEREUR // < millésime > // BARRE ( en petits caractères )
Description avers : tête nue de Napoléon III à gauche, monnaie signée en petits caractères sous le cou : BARRE.
Revers : EMPIRE FRANÇAIS // *DIX CENTIMES* // < atelier de fabrication >
Description revers : aigle debout de face sur un foudre, les ailes ouvertes, la tête tournée à droite. Au-dessous figure l'atelier de gravure.
- poids : 8,97 g - ( référence : 10,00 g)
- diamètre : 30,05 mm - ( référence : 30,00 mm )
- épaisseur : 1,47 mm
- tranche : lisse
- matière : bronze ( 95% de cuivre + 4% d'étain + 1% de zinc )
- date : 1856
- Empereur : Napoléon III ( 1852–1870 )
- artiste graveur : Albert Désiré Barre ( 1818 - 1878 ) - différent : ancre à gauche du millésime
- Graveur général : Albert Désiré Barre ( 1818 - 1878 )
- atelier de gravure : B ( Rouen )
- Directeur d'Atelier : Ernest Dumas ( 1853 - 1857 ) - différent : marteau et pic entrecroisés à droite du millésime
- début de fabrication : 02 décembre 1852
- tirage : 11.636.712 exemplaires pour la 1856
- retrait : loi du 31 octobre 1934
- démonétisation : 1er janvier 1935
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=> Une Bon pour 50 centimes Domard - Chambres de Commerce de 1923 et une Bon pour 1 franc Domard - Chambres de Commerce de 1924 :

Monnaie de la IIIème république ( 1870-1940 ) ; monnaie de nécessité
Historique :
La période de 1914 à 1927 en France constitue l'âge d'or de la monnaie de nécessité.
La Première Guerre mondiale a complètement désorganisé l'économie et le système du franc germinal qui est basé sur une correspondance de la valeur de la monnaie à des réserves en métal (or et argent). Le 16 août 1914, le ministère des Finances toléra la frappe de petites monnaies pour pallier le manque de numéraire de cette époque, et satisfaire les besoins. Peu après, le gouvernement autorisa les Chambres de Commerce, les villes, les communes, les associations de commerçants et même certains particuliers comme les bars, commerces, etc. à émettre des jetons-monnaie. Finalement, ces monnaies ont fini par faire partie intégrante de la vie quotidienne des Français et par être reconnues comme de véritables pièces de monnaie. D'ailleurs, la loi du 29 avril 1921 protégea ces monnaies contre le faux monnayage. Les pièces de "bon pour" 50 centimes, 1 et 2 francs, de 1921 et 1923, sont émises par les Chambres de commerce de France.
Commentaires à propos de ce type monétaire :
Une monnaie de nécessité est un moyen de paiement émis par un organisme public ou privé et qui, temporairement, complète la monnaie officielle (pièces et billets) émise par l'état quand celle-ci vient à manquer. Ce type de monnaie fiduciaire prend place généralement durant des périodes économiquement troublées : guerre, révolution, crise financière, etc.
La 50 centimes Domard a été frappée uniquement à Paris pour 11 types monétaires de 1920 à 1929.
La 1 franc Domard a été frappée uniquement à Paris pour 9 types monétaires de 1920 à 1927.
=> Pour la 50 centimes Domard 1923 :
Globalement :
Pour la 50 centimes Domard, cela représente :
- 11 types monétaires
- 446.702.060 monnaies produites
- 223.351.030 francs
Avers : COMMERCE INDUSTRIE // < millésime > // DOMARD INV
Description avers : Mercure assis à gauche sur un ballot de marchandise, légèrement drapé et coiffé du pétase ailé, la main gauche appuyée sur un gouvernail antique, la main droite tenant un caducée ; une corne d'abondance en arrière-plan du ballot ; sous un trait d'exergue, le millésime accosté de DOMARD INV.
Revers : CHAMBRES DE COMMERCE DE FRANCE // BON POUR 50 CENTIMES // BR AL
Description revers : BON POUR / 50 / CENTIMES, en trois lignes dans le champ ; au-dessous corne de la Régie des Monnaies à droite BR. AL.
- poids : 1,95 g - ( référence : 2,0 g)
- diamètre : 18,07 mm - ( référence : 18,00 mm )
- épaisseur : 1,17 mm - ( référence : 1,20 mm )
- tranche : cannelée
- matière : Bronze Aluminium ( 90% de cuivre + 10% d'aluminium )
- date : 1923
- Chef de gouvernement : Raymond Poincaré ( 1922 - 1924 )
- artiste graveur : Joseph-François Domard (1792-1858)
- Graveur général : Régie des Monnaies depuis 1880 ( corne d'abondance sous le terme CENTIMES à gauche )
- atelier de gravure : Paris
- lancement : 22 novembre 1921
- tirage : 119.583.700 exemplaires pour la 1923
- retrait : 05 août 1949
- démonétisation : 1er septembre 1949
=> Pour la 1 franc Domard 1924 :
Globalement :
Pour la 1 franc Domard, cela représente :
- 9 types monétaires
- 444.275.265 monnaies produites
- 444.275.265 francs
Avers : COMMERCE INDUSTRIE // < millésime > // DOMARD INV
Description avers : Mercure assis à gauche sur un ballot de marchandise, légèrement drapé et coiffé du pétase ailé, la main gauche appuyée sur un gouvernail antique, la main droite tenant un caducée ; une corne d'abondance en arrière-plan du ballot ; sous un trait d'exergue, le millésime accosté de DOMARD INV.
Revers : CHAMBRES DE COMMERCE DE FRANCE // BON POUR 1 FRANC // BR AL
Description revers : BON POUR / 1 / FRANC, en trois lignes dans le champ ; au-dessous corne de la Régie des Monnaies à droite BR. AL.
- poids : 3,90 g - ( référence : 3,95 g)
- diamètre : 23,08 mm - ( référence : 22,90 mm )
- épaisseur : 1,52 mm - ( référence : 1,50 mm )
- tranche : cannelée
- matière : Bronze Aluminium ( 90% de cuivre + 10% d'aluminium )
- date : 1924
- Chef de gouvernement : Raymond Poincaré ( 1922 - 1924 )
- artiste graveur : Joseph-François Domard (1792-1858)
- Graveur général : Régie des Monnaies depuis 1880 ( corne d'abondance sous le terme CENTIMES à gauche )
- atelier de gravure : Paris
- lancement : 22 novembre 1921
- tirage : 87.714.563 exemplaires pour la 1924
- retrait : 05 août 1949
- démonétisation : 1er septembre 1949
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=> Un joli bouton de l'Infanterie de Marine et de l'Infanterie Coloniale :

Commentaire sur ce bouton :
Les troupes de Marine sont une arme de l’armée de terre française qui regroupe plusieurs spécialités. La particularité de cette Arme est de regrouper des soldats de diverses spécialités, fantassins, artilleurs, cavaliers (véhicules blindés) et transmetteurs, alors que dans le reste de l’Armée de Terre chaque spécialité forme une Arme.
Elles trouvent leur origine dans les compagnies ordinaires de la mer, créées en 1622 par le cardinal de Richelieu. Ces compagnies sont destinés à être embarquées sur les navires royaux et doivent participer aux abordages et autres combats navals.
Après l’intermède révolutionnaire et napoléonien , qui a vu la transformation de ces unités en unité d’infanterie de ligne, c’est en 1822 et 1831, que sont recréées, l’artillerie de marine et l’infanterie de marine. Ces deux armes ne servent plus à bord des bateaux, mais à terre, dans les nouveaux territoires conquis et administrés par la France.
En 1870, artillerie et infanterie de marine sont, pour la première fois regroupées dans une même grande unité : la division bleue du général de Vassoigne, ainsi nommée en raison de la tenue bleue de ces soldats, ce qui les différenciait des troupes de lignes qui portaient un pantalon garance.
Les Troupes de Marine sont rattachées en 1900 au ministère de la Guerre, et prennent le nom de troupes coloniales. C’est sous ce nom qu’elles participent à la Première Guerre mondiale (1914-1918), à la construction du troisième empire colonial de la France, à la Seconde Guerre mondiale (1939-1945), aux guerres d’Indochine (1946-1954) et d’Algérie (1954-1962).
En 1967, est créée, au sein de l’Armée de Terre, l’Arme des Troupes de Marine par la fusion de l’infanterie et de l’artillerie coloniale. Sa mission est de mettre en place rapidement des moyens de défense et d’intervention dans des territoires géographiquement éloignés de la métropole et d’assurer une présence continue des forces françaises dans la France d’outre-mer ainsi que dans certains pays alliés.
Cri de ralliement et fête : "Au nom de Dieu, vive la coloniale".
L’arme des Troupes de Marine a préféré s’adresser à Dieu qu’à ses saints. A l’origine de cette expression, Charles de Foucaud, missionnaire, qui un jour qu’il était en difficulté avec une population autochtone vit arriver à son secours les unités coloniales. Il s’exclama heureux "Au nom de Dieu, vive la coloniale !", soulagé de voir ses sauveurs. La fête de l’arme des troupes de marine à lieu le 31 août et le 1er septembre, anniversaire de la bataille de Bazeilles. Le 31 août est l’occasion du rassemblement de l’ensemble des unités à Fréjus où l’on trouve le musée des troupes de marine. Le 1er septembre, les amicales d’anciens combattants organisent la cérémonie à Bazeilles dans la Marne.
Description : Bouton semi-bombé, creux, avec une attache en croisillon fin, représentant une ancre de la marine avec un cordage derrière, entouré d'un rameau aux feuilles se rejoignant en haut de part et d'autre d'un anneau.
Inscriptions revers : en haut une barre horizontale avec deux barres verticales au-dessus, J à gauche, R à droite et LYON en bas, le tout à l'extérieur d'un cercle
- poids : 4,75 g
- diamètre : 23,07 mm
- épaisseur : 5,16 mm ( hors attache )
- matière : bronze
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=> Une petite bague fine en argent :

Description : bague fine en argent, motif supérieur composé de deux corolles comportant une perle, de part et d'autre d'un méplat les séparant.
Possibilité : bague de fiançailles.
- poids : 0,47 g
- diamètre de l'anneau : 18.20 mm
- épaisseur de l'anneau: 0,95 mm
- matière : argent ( poinçon en partie basse extérieure de l'anneau )

Dernière modification par JPR le 11 oct. 2015, 00:11, modifié 1 fois.
*** JiPi ***
XP Déus (version 5.1) : disques X35 34x28, 28 noir et 22 HF, télécommande et casque WS4 ; pointeur MI-6
XP Déus (version 5.1) : disques X35 34x28, 28 noir et 22 HF, télécommande et casque WS4 ; pointeur MI-6