Forum des particuliers sur le détecteur de métaux et la détection de loisir 

  • aieeeeeeeeeeee ca se corse pour nous :)))))

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forum sur les détecteurs de métaux et la détection.
Règles du forum : Je vous rappelle qu il est interdit de poster du mobilier antique sur le forum pour les périodes gauloises,romaines mérovingiennes et carolingiennes.Les vidéos montrant la sortie de dépôt monétaire,qui même si ça peut paraitre sympathique,le sont tout autant.Exhiber ce genre de trouvailles sur un forum public le place directement sous le coup de la loi pour incitation au pillage
je vous demande donc de la retenue s'il vous plait.Chacun est responsable de ses actes en son âme et conscience;pour l instant et dans le contexte actuel je ne souhaite pas que vous montriez vos trouvailles pour cette période merci.Votre responsabilité est pleine et entière.La loi est très délicate mais certains de vous sont dans la totale illégalité.

De plus ce forum n'est pas un téléphone portable!
Merci de ne pas y poster des messages avec une écriture sms.

 #1158385  par OFONDUTROU
 
bonjour
dernier jour de mon mois de taf ! petit bain a 4 h du mat et je mets france infos ! et là je tombe pile sur un reportage de fouilles archéologiques faites par de vrais archéologues dans un cadre un peu .......spécial ::d ::d ::d
il s'agit du parc du chateau de GAMBAIS dans les yvelines !!! et c'est pour retrouver les restes ........................du tournage du film "peau d'ane" sous la cabane de catherine deneuve !
voici la liste des objets précieusement conservés : des faux diamants de la robe , 2 tubes de rouge à lèvres ,divers objets de tournage et surtout..................plus de 600 capsules de bières et mégots de cigarettes triés par marques et jalousement conservés en vue d'une prochaine exposition :mdr3: :mdr3: :mdr3: :mdr3:

ca m'a fait marrer !!! :hehe: et pour tous ceux qui se demandent à partir de quand un objet devient il archéologique .....la réponse est .....années 70 ! donc en théorie je vous conseille de déclarer toutes vos capsules de bieres !!! :happy1: :happy1: :happy1:

ps : pour ceux que ca interesse les photos de ces fouilles en bonne et due forme sont dispos sur le net
 #1158394  par Numist02
 
:hurt1: 600 capsules de bières !

C'est vraiment des en....rés.

La galère pour nous prospecteurs. La différénce avec eux, nous ont dépollus les terrains

J'encourage tous les membres sur ce forum. Une petite poche merdouilles alu et capsules et direction poubelle à la maison. Un geste citoyen pour des vilains pilleurs :mdr1:
 #1158396  par Calouuuu
 
:hehe: :hehe:
Salut Aufond,
je pense que tu m'auras reconnu, même si j'ai perdu ma couleur de pseudo , je ne sais par quel tour de magie ^^
 #1158399  par Calouuuu
 
Oui je suis toujours là ^^
Même si je ne peux plus être autant présent pour des raisons professionnelles, je n'ai pas quitté le navire
 #1158402  par OFONDUTROU
 
bonjour
c'est un tres grand plaisir de te revoir calou !! :super: :super: :super: :super: si un jour tu repasses dans le coin ,n'hésite surtout pas à me faire signe :ange: :ange: :ange:
 #1158406  par Calouuuu
 
Merci à toi !!
Pour l'instant j'habite tjs la région, probable que je te fasse un coucou avant septembre pour une sortie
Par contre je saurai mi Juillet si je déménage pour le boulot et si je change de région en septembre justement ;)
 #1158427  par stef_colt
 
Dans ces conditionnons j'en connais un paquet de sites archéologiques dédiés au houblon ! :ghee:
 #1158465  par captain_Sotto
 
faut que je fasse une déclaration à la drac? j'ai des boites de paté des années 80 dans mon jardin!
 #1158466  par AUDAY
 
:grr: j'ai eu peur à la lecture de tes première lignes... j'ai pensé à une réglementation encore plus contraignanate pour nous, les UDM! et puis :hehe: :mdr1: :mdr1:

ca buvait sec pendant le tournage! :mdr3:

remarque, une peu d'ane, ca ne doit pas tenir bien chaud! :mdr3:
 #1158563  par OFONDUTROU
 
rebonjour
merci pour vos coms amusants ! je sais pas si ca va faire plaisir a catherine deneuve de faire "déja" partie de fouilles archéologiques ...... :mdr3: :mdr3: :mdr3: :mdr3:
 #1158592  par piragol
 
Toffnoff a écrit :
Calouuuu a écrit ::hehe: :hehe:
Salut Aufond,
je pense que tu m'auras reconnu, même si j'ai perdu ma couleur de pseudo , je ne sais par quel tour de magie ^^
:hello:
Calou le retour :) :super:
+1000 ! :super:
 #1158595  par piragol
 
C'est sérieux comme info ?
Si oui, il y a là de quoi pêter un cable pour tous les archéologues qui se voient refuser leurs projets ! 8/
 #1158756  par OFONDUTROU
 
pour pira :mdr1: :mdr1: :mdr1:
Image

Une fouille dans le parc du château de Gambais

Dans le bois du château de Neuville, une équipe d’étudiants dirigée par Olivier Weller, chercheur au CNRS - Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (UMR 8215 Trajectoires) – a mené, fin mai, une fouille assez remarquable par son sujet d’étude. Le chantier qui a duré 15 jours pourrait ne pas être perçu comme de l’archéologie car les vestiges étudiés ne sont pas considérés (ou pas encore) comme des éléments du patrimoine. Ils ne font pas l’objet de protection particulière. Pourtant, les gestes et les outils sont ceux que l’on retrouve habituellement ; la plupart des outils a d’ailleurs été prêtée par le Service archéologique départemental.

<strong>Affiche du film Peau d’âne de Jacques Demy, créée par Jim Léon (1970).</strong>
Affiche du film Peau d’âne de Jacques Demy, créée par Jim Léon (1970).
Les vestiges fouillés correspondent à une période proche, la fin des années 60, et témoignent d’une activité humaine assez récente : le tournage d’un film. En effet, le parc du château a été le décor du célèbre film de Jacques Demy, “Peau d’âne”, tourné en 1969. Ce bois touffu a servi de cadre, plutôt approprié, à la fameuse scène de la cabane dans laquelle la princesse (Catherine Deneuve) se réfugie avant d’être découverte par le prince (Jacques Perrin).

Enquête archéologique au premier abord, ce projet est en réalité d’une autre portée. Il s’agit avant tout d’une démarche plus large de chercheur qui, par l’intermédiaire des méthodes de l’archéologie, étudie l’histoire d’un film mais également le sujet traité par le cinéaste, le conte (particulièrement celui-ci traitant de l’inceste, puissant tabou qui traverse les cultures) et sa place singulière dans la mémoire collective.

La finalité, aussi spécifique, est de réaliser deux films à partir de cette matière, un documentaire (52 mn) et une fiction (90 ou 110 mn), afin de mettre en images l’enquête archéologique et son dialogue avec la mémoire des témoins directs.

Origine du projet et méthodes

L’émergence du projet de recherche tient à la rencontre entre deux archéologues lors d’un colloque nantais. L’un d’entre eux est le fils d’un des propriétaires du château de Neuville et l’autre un passionné de cinéma… Autour d’une discussion sur le cinéma de Demy, né à Nantes, et le film “Peau d’âne” les souvenirs évoqués sont apparus différents. Pour l’un, il s’agit d’un souvenir de cinéphile et pour l’autre d’un souvenir d’enfance ; le lieu de tournage était son aire de jeu.

Olivier Weller s’est donc lancé, avec le soutien de son laboratoire de recherche, dans le projet de faire dialoguer la mémoire des témoins et les traces matérielles. Sur la base des souvenirs du propriétaire et des images du film, il fallait, en premier lieu, retrouver l’emplacement de la cabane, 40 ans plus tard, dans le vaste bois. Malgré les transformations du paysage, de gros chênes présents en 1969 ont pu servir de repères. Et pour la situer plus précisément, l’équipe a pu bénéficier d’un détail technique infime mais déterminant. Le propriétaire, alors enfant, se souvenait que dans la scène où le prince grimpe à un arbre pour regarder au travers d’une lucarne et découvrir la princesse, Jacques Perrin ne réussissait pas à monter suffisamment haut. Les techniciens avaient donc planté un clou dans l’un des chênes qui bordaient la maison pour servir de marche-pied.

<strong>Le chêne sur lequel monte J. Perrin grâce au clou, aujourd’hui recouvert d’aubier et d’écorce.</strong>
Le chêne sur lequel monte J. Perrin grâce au clou, aujourd’hui recouvert d’aubier et d’écorce.
C’est ce clou, toujours planté, qui a définitivement confirmé l’emplacement de la cabane.

Avant de démarrer la fouille et pour mieux en définir l’implantation, Olivier Weller et ses collègues du CNRS et de l’INRAP* ont utilisé plusieurs méthodes d’analyse du sol sur un carré d’environ 25 m de côtés : un relevé, au tachéomètre, pour obtenir une représentation des micro-reliefs, une prospection géophysique pour analyser de la résistivité* du sous-sol et la cartographie des anomalies métalliques à l’aide d’un détecteur de métal. Cette dernière approche a fourni énormément d’anomalies pour permettre d’en tirer des conclusions et tous les résultats conjugués ne permettaient pas de révéler le plan précis du bâtiment en bois, tout au plus indiquaient-ils des zones plus denses (une tâche noirâtre et une petite zone près de l’”arbre au clou”).



<strong>Première zone fouillée à l’arrière de la cabane (à gauche, les racines de "l’arbre au clou" et au centre la tâche sombre).</strong>
Première zone fouillée à l’arrière de la cabane (à gauche, les racines de "l’arbre au clou" et au centre la tâche sombre).
Une première zone de fouille, de 10 m de long sur 2,5 m de large, a donc été définie afin de mieux comprendre ce qui serait l’arrière de la cabane et inclure la tâche sombre. L’épaisseur de terre à dégager étant faible dans ce contexte, du mobilier est rapidement apparu : capsule, verre de bouteille, fragment de tissu, cartouche, fume-cigarette... mais aussi des objets liés au tournage : vitre en plexiglas, verre avec papier réfléchissant (lumière), clous, vis d’un pied d’éclairage, fragments d’ampoules bleues et verre avec papier réfléchissant d’un miroir cassé. Il pourrait correspondre au fameux miroir cassé dans l’une des premières séquences dans la cabane.

<strong>Vis de serrage d’un pied d’éclairage.</strong>
Vis de serrage d’un pied d’éclairage.
Le témoignage de l’assistant du chef opérateur de l’époque a permis de mieux comprendre une partie de ces traces. La parois arrière et l’un des côtés de la cabane étaient en réalité amovibles offrant un accès plus simple aux techniciens, caméras, éclairages...






<strong>Scène pendant laquelle Catherine Deneuve prépare le "cake d’amour" (à l’arrière, la cheminée et le feu alimenté au gaz…).</strong>
Scène pendant laquelle Catherine Deneuve prépare le "cake d’amour" (à l’arrière, la cheminée et le feu alimenté au gaz…).
Cette même tranchée a également permis d’explorer l’intérieur de la cabane, dont la cheminée. À cet emplacement une anomalie métallique avait justement été détectée ; il s’agissait d’une rampe de gaz alimentant la cheminée.

Une nouvelle campagne de fouille sera nécessaire l’année prochaine pour compléter l’étude de cet élément de décor bâti mais également pour appréhender d’autres éléments plus légers car d’autres parties du parc ont servi de décor :
- la maison de la fée des Lilas. Des éléments plus ou moins dégradés sont encore sur place : coquillage, bustes, faux porche en plâtre…
- l’étang, également, que la princesse traverse dans une barque pour accoster sur un ponton : des pieux subsistent certainement ou bien la barque, au fond de l’eau…

En parallèle de la fouille, O. Weller continue d’explorer les archives cinématographiques et familiales ainsi que tous les lieux de tournage de “Peau d’âne“ (les châteaux de Chambord, du Plessis-Bourré et la ferme du château de Gambais…) où des éléments de décor pourraient avoir été conservés. Les rencontres avec les témoins directs se poursuivent ; l’interview de Catherine Deneuve sur le site offrirait un éclairage encore différent grâce à sa mémoire, en particulier de l’espace scénique.

Des enjeux multiples

Ce travail d’étude de restes matériels mis en confrontation avec une documentation écrite, visuelle et orale est pour un archéologue un enjeu méthodologique. En effet, mesurer l’écart entre ce qu’il perçoit d’une action humaine à partir des traces matérielles et ce que toutes les autres sources offrent en complément est tout à fait passionnant. Et puis découvrir l’envers d’un film, les anecdotes, les aspects techniques, les ratés… est un rêve de cinéphile.

Cette démarche inclus également l’étude des traces laissées, puis retrouvées, dans la mémoire. Confronter la mémoire des acteurs, des techniciens, de la famille du réalisateur et des propriétaires permettra peut-être d’obtenir une vision au passé et au présent, de l’intérieur et de l’extérieur de ce tournage. L’une de ces mémoires est particulièrement intéressante à raviver, celle de l’enfant : l’enfant qu’était le propriétaire, la fille de Jacques Demy participant au tournage (Rosalie Varda) ou encore des enfants téléspectateurs de ce film si étrange et si présent dans nos mémoires. Les fouilles et les interviews qui se déroulent autour des restes de cette cabane pourraient ainsi s’apparenter à une quête des origines, ce lieu central qui concrétise les rêves.

Sur un autre plan enfin, le projet porte sur une analyse de la construction du conte de fée, tradition orale fixée sur le papier (ex. Peau d’âne est créé dès le XVIe siècle par un italien), et de ses différentes formes (la peau de l’âne peut être une peau de vieille femme, de souris…). Chaque période interprète ce thème, y compris Jacques Demy au XXe siècle avec son univers à la fois féérique, fantastique, Pop art, et son regard d’enfant…

L’archéologie pourra-t-elle contribuer à mieux comprendre cet art éphémère qu’est le cinéma, le sens du conte de fée “Peau d’âne“ pour Jacques Demy et sa place dans les mémoires ?
Les films qui naîtront de ces travaux permettront certainement d’en débattre. Le réalisateur Pierre-Oscar Lévy (série Archimède sur Arte, documentaires sur la grotte Chauvet) et son regard de cinéaste souhaite concevoir un véritable objet cinématographique pour une diffusion télévisuelle (Arte, France 5) et en salles, comme un écho au film-source de cette recherche...

En attendant, le cinéma de Demy se trouve en ce moment dans une dynamique de valorisation, particulièrement avec la belle exposition qui se tient à la Cinémathèque française, à découvrir jusqu’au 4 août ! (http://www.cinematheque.fr/fr/expositio ... ques-demy/)
 #1158804  par kanar
 
:alcool1: peau d'an'anas hic, peau de ban'ane hic : kanterbourg ! on peut rester actif après 600 bonne bières...burp :alcool1:
Né avant le film, c'est officiel : je suis un vestige archéologique !...
et je suis pas le seul ici, attendez qu'on mesure notre résistivité au tachéomètre, on a pas fini de rigoler :taré1: :jesors: l'abus d'alcool n'est carrément pas bon pour la santé :nono: