Bonjour à toutes et à tous 
Balade et détection de loisir du 30 juin 2017 dans les Alpes de Haute-Provence, dans des champs fauchés (avec autorisations des propriétaires bien sûr).
Menu des trouvailles du jour : toujours et encore des *erdouille* laissées par des personnes sans gêne (grrr !...), quatre 20 francs Coq de G.Guiraud 1950, 1951 (2x) et 1952 ; trois 10 francs coq de G.Guiraud 1950, 1951 et 1952 ; une 2 francs alu Morlon de 1947 ; une 5 francs alu Lavrillier ; une 100 francs Cochet de 1954 ; deux 10 centimes Lindauer de 1934 et 1935 ; une monnaie de nécessité de 5 centimes Chambre de Commerce Région Provençale de 1918 ; une monnaie de nécessité "Bon pour 50 centimes" Chambre de Commerce de 1928 ; une 10 centimes Napoléon III tête laurée de 1864 ; une 5 centimes révo (avers savo); une monnaie royale 1/2 sol Louis XV (avers savo) ; un bouton civil.

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=> Une 100 Francs Cochet de 1954 :

Époque moderne, monnaie du XXe siècle, IVe République (13 octobre 1946 - 28 septembre 1958)
Historique :
La Quatrième République est le régime républicain en vigueur en France du 27 octobre 1946 au 04 octobre 1958. Elle est instituée après la libération de la France de l'occupation nazie (1944-1945). Malgré la grave crise de la Troisième République au cours des années 1930, elle reste globalement fidèle au modèle de la république parlementaire qui s'était imposé à partir de 1875. Ce nouveau régime républicain connaît de sérieuses difficultés pour dégager des combinaisons politiques stables, l'essentiel du pouvoir étant détenu par une Assemblée nationale au sein de laquelle ne se dégage pas de majorité claire.
Commentaires à propos de ce type monétaire :
Le modèle est choisi suite au concours de 1950 pour la 100fr. Elle est au module et poids des futures pièces de 1 "Nouveau Franc". Sa petite taille, pour une pièce de 100fr, ne laisse aucun doute sur la faiblesse du Franc au début des années 50. La frappe aura lieu à Paris et à Beaumont le Roger pour tous les millésimes.
La 1958 "chouette" de Raymond Joly, frappée sous la Cinquième République est plus rare.
Il existe une frappe médaille pour la 100fr 1958-B.
Ateliers de frappe et nombre de types monétaire (années) :
Ces monnaies étaient frappées à : Paris = différent de type Corne d'abondance (8), Beaumont le Roger = B (6)
Globalement :
Pour la 100 Francs Cochet, cela représente :
- 14 types monétaires (années et ateliers de gravure) dont la version "Essai"
- 596 370 534 monnaies produites de 1954 à 1958
Avers : REPUBLIQUE // FRANÇAISE
Description avers : Buste de Marianne aux cheveux longs à droite, coiffée du bonnet phrygien timbré d'une cocarde tricolore en pétales (centre guilloché en cercles concentriques, cercle de pétales lisses, cercle de pétales guillochées centrifuges), tenant un flambeau allumé dans le vent, signé RC en monogramme derrière la nuque.
Revers : LIBERTE . EGALITE // .FRATERNITE. en deux lignes, 100 FRANCS < millésime > en trois lignes, différents sous le millésime contre le listel.
Description revers : Bouquet de trois épis et deux branches d'olivier chargées de fruits à droite, signé R. COCHET au-dessous contre le listel.
- poids : 5,95 g (référence = 6,00 g)
- diamètre : 24,02 mm (référence = 24,00 mm)
- épaisseur : 1,89 mm
- tranche : cannelée
- matière : cupro-nickel (75% de cuivre et 25% nickel)
- date : 1954
- Président de la république : René Coty (du 16 janvier 1954 au 08 janvier 1959)
- Président du Conseil : Joseph Laniel (du 28/06/1953 au 12/06/1954) ; Pierre Mendès France (du 19/06/1954 au 04/02/1955)
- artiste graveur : Robert Cochet (1954-1959)
- graveur général : Lucien Bazor : de 1931 à 1958 (aile d'oiseau sous le millésime)
- atelier de gravure : Régie des Monnaies de Paris depuis 1880 (Corne d'abondance à gauche du millésime = Paris)
- création : Loi du 27 mai 1950 et Arrêté du 14 octobre 1953
- tirage : 155 945 000 pour la 1948 de Paris
- retrait : Arrêté du 27 décembre 1966
- démonétisation : le 1er février 1967
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=> Une 10 Centimes Lindauer de 1935 :

Époque moderne, monnaie du XXe siècle, IIIème République (04 septembre 1870 - 10 juillet 1940)
Historique :
La Troisième République est le régime républicain en vigueur en France de 1870 à 1940. Elle est le premier régime français à s'imposer dans la durée depuis 1789. En effet, après la chute de la royauté, la France a expérimenté, en quatre-vingts ans, sept régimes politiques : trois monarchies constitutionnelles, deux républiques éphémères (pendant douze et quatre ans) et deux empires. Ces difficultés contribuent à expliquer les hésitations de l'Assemblée nationale, qui met neuf ans, de 1870 à 1879, pour renoncer à la royauté et proposer une troisième constitution républicaine.
Formant une constitution de compromis, les lois constitutionnelles de 1875 établissent une république parlementaire de type bicaméral. Marqués par le renversement en 1851 de la République par son premier président élu, les républicains vont n'accorder dans la pratique au chef de l'État qu'un rôle représentatif. La IIIe République a constitué ce que Philip Nord a appelé "le moment républicain", c'est-à-dire une période marquée par une forte identité démocratique, que les grandes lois sur l'Instruction, la laïcité, les droits de grève, d'association et de réunion illustrent. La IIIe République est aussi une époque où la vie des Français est "passionnément politique, autant que la vie d'un peuple peut l'être dans une période non révolutionnaire".
Commentaires à propos de ce type monétaire :
Les monnaies percées Lindauer sont les pièces les plus connues de l'après-guerre. Elles seront frappées à partir de 1917 en cupro-nickel puis en maillechort à partir de 1938. La frappe s'achève, avec la Troisième République, en 1940. Dans le souvenir des français, les années trente resteront celles des pièces percées. Ces monnaies de faibles valeurs faciales (5, 10 et 25 centimes) ont vu le jour pendant la Première Guerre Mondiale sous le burin du graveur Edmond-Émile Lindauer. Initialement frappées en nickel, elles sont fabriquées dans un alliage de cuivre et nickel (cupro-nickel) durant les dernières années de la guerre, puis en maillechort (alliage de cuivre, zinc et nickel) à partir de 1938 ; durant la Seconde Guerre Mondiale, le zinc remplacera même cet alliage pour la pièce de 10 centimes.
On trouve pour toutes les pièces percées de nombreuses variétés telle que non perforée, trou décentré ou frappe décalée et médaille.
Globalement :
Pour la 10 centimes Lindauer Cmes souligné, cela représente :
- 3 types monétaires gravés en 1914 et en 1916
- 3 972 monnaies produites
Pour la 10 centimes Lindauer Cmes non souligné, cela représente :
- 25 types monétaires gravés de 1917 à 1938
- 701 480 534 monnaies produites
Pour la 10 centimes Lindauer en maillechort, cela représente :
- 3 types monétaires gravés de 1938 à 1939
- 86 419 317 monnaies produites
Pour la 10 centimes Lindauer en zinc et Cmes souligné (et non souligné), cela représente :
- 4 types monétaires gravés en 1941
- 235 875 200 monnaies produites
Les ateliers de gravures étaient situés à Paris (différent de type corne d'abondance) pour 32 types monétaires et à Poissy (différent de type éclair) pour 3 types monétaires
Titulature avers : R-F
Description avers : Bonnet phrygien à gauche orné d’une cocarde, dans une couronne formée de deux branches de chêne nouées par un ruban ; signé au-dessous EM lindauer .
Titulature revers : LIBERTÉ. ÉGALITÉ // FRATERNITÉ // 10 - CMES // < millésime >
Description revers : Branche d'olivier, au-dessous le millésime, le différent de l'atelier de gravure (corne d'abondance) à gauche de la branche d'olivier et le différent du Graveur Général (aile) à droite de la branche d'olivier.
- poids : 3,88 g - (référence : 4,00 g)
- diamètre : 20,94 mm - (référence : 21,00 mm)
- épaisseur : 1,69 mm - (référence : 1,70 mm)
- tranche : lisse
- matière : Cupronickel (75% de cuivre + 25% de nickel)
- date : 1935
- Président de la République en 1935 : Albert Lebrun (du 10 mai 1932 au 11 juillet 1940)
- Présidents du Conseil en 1935 : Fernand Bouisson (du 01/06/1935 au 04/06/1936), puis Pierre Laval (du 07/06/1935 au 22/01/1936)
- artiste graveur : Edmond-Émile Lindauer (1914-1940)
- Graveur général : Lucien Bazor de 1931 à 1958 (différent : aile sous la valeur faciale : sous Cmes)
- atelier de gravure : Régie des monnaie (différent : corne d'abondance sous la valeur faciale : sous le 10)
- tirage pour la 10 centimes Lindauer Cmes non souligné de 1935: 47 486 969 exemplaires frappés
Dates pour la 10 centimes Lindauer Cmes souligné :
- création : Loi du 04 août 1913 et Décret du 10 juillet 1914, décret du 16 octobre 1919 et loi du 8 août 1920
- retrait : Décret du 08 août 1920, Loi du 23 décembre 1946 et Arrêté du 20 mars 1947
- démonétisation : le 31 juillet 1947
Dates pour la 10 centimes Lindauer Cmes non souligné :
- création : Lois du 02 août 1917, du 16 octobre 1919 et du 08 août 1920
- retrait : Loi du 23 décembre 1946 et Arrêté du 20 mars 1947
- démonétisation : le 31 juillet 1947
Dates pour la 10 centimes Lindauer en maillechort :
- création : Décret du 24 février 1938
- retrait : Loi du 23 décembre 1946 et Arrêté du 20 mars 1947
- démonétisation : le 31 juillet 1947
Dates pour la 10 centimes Lindauer en zinc et Cmes souligné (et non souligné) :
- création : Décret du 21 décembre 1940
- retrait : Loi du 23 décembre 1946 et Arrêté du 20 mars 1947
- démonétisation : le 31 juillet 1947
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=> Une Bon pour 50 centimes Chambre de Commerce (Domard) de 1928 :

Époque moderne, monnaie du XXe siècle, IIIème République (04 septembre 1870 - 10 juillet 1940) ; monnaie de nécessité
Historique :
La période de 1914 à 1927 en France constitue l'âge d'or de la monnaie de nécessité.
La Première Guerre mondiale a complètement désorganisé l'économie et le système du franc germinal qui est basé sur une correspondance de la valeur de la monnaie à des réserves en métal (or et argent). Le 16 août 1914, le ministère des Finances toléra la frappe de petites monnaies pour pallier le manque de numéraire de cette époque, et satisfaire les besoins. Peu après, le gouvernement autorisa les Chambres de Commerce, les villes, les communes, les associations de commerçants et même certains particuliers comme les bars, commerces, etc. à émettre des jetons-monnaie. Finalement, ces monnaies ont fini par faire partie intégrante de la vie quotidienne des Français et par être reconnues comme de véritables pièces de monnaie. D'ailleurs, la loi du 29 avril 1921 protégea ces monnaies contre le faux monnayage. Les pièces de "bon pour" 50 centimes, 1 et 2 francs, de 1921 et 1923, sont émises par les Chambres de commerce de France.
Commentaires à propos de ce type monétaire :
Une monnaie de nécessité est un moyen de paiement émis par un organisme public ou privé et qui, temporairement, complète la monnaie officielle (pièces et billets) émise par l'état quand celle-ci vient à manquer. Ce type de monnaie fiduciaire prend place généralement durant des périodes économiquement troublées : guerre, révolution, crise financière, etc.
La 50 centimes Domard a été frappée uniquement à Paris pour 11 type monétaire de 1920 à 1929.
La 1 franc Domard a été frappée uniquement à Paris pour 9 type monétaire de 1920 à 1927.
Globalement :
Pour la 50 centimes Chambre de Commerce, cela représente :
- 11 types monétaires frappés de 1920 à 1929
- 446.702.060 monnaies produites
Avers : COMMERCE INDUSTRIE // < millésime > // DOMARD INV
Description avers : Mercure assis à gauche sur un ballot de marchandise, légèrement drapé et coiffé du pétase ailé, la main gauche appuyée sur un gouvernail antique, la main droite tenant un caducée ; une corne d'abondance en arrière-plan du ballot ; sous un trait d'exergue, le millésime accosté de DOMARD INV.
Revers : CHAMBRES.DE.COMMERCE.DE.FRANCE // BON POUR 50 CENTIMES // BR AL
Description revers : BON POUR / 50 / CENTIMES, en trois lignes dans le champ ; au-dessous corne de la Régie des Monnaies à droite BR. AL.
- poids : 1,93g - (référence : 2,0 g)
- diamètre : 18,19 mm - (référence : 18,00 mm)
- épaisseur : 1,12 mm - (référence : 1,20 mm)
- tranche : cannelée
- matière : Bronze Aluminium (90% de cuivre + 10% d'aluminium)
- date : 1928
- Chef de gouvernement : Gaston Doumergue (du 13 juin 1924 au 13 juin 1931)
- artiste graveur : Joseph-François Domard (1792-1858)
- Graveur général : Henri-Auguste-Jules Patey de 1896 à 1930
- atelier de gravure : Régie des Monnaies de Paris depuis 1880 (corne d'abondance sous le terme CENTIMES à gauche)
- tirage pour le type monétaire de 1928: 10 329 430 exemplaires frappés
- création : décision ministérielle du 22 novembre 1921
- retrait : Décret du 05 août 1949
- démonétisation : le 1er septembre 1949


Balade et détection de loisir du 30 juin 2017 dans les Alpes de Haute-Provence, dans des champs fauchés (avec autorisations des propriétaires bien sûr).
Menu des trouvailles du jour : toujours et encore des *erdouille* laissées par des personnes sans gêne (grrr !...), quatre 20 francs Coq de G.Guiraud 1950, 1951 (2x) et 1952 ; trois 10 francs coq de G.Guiraud 1950, 1951 et 1952 ; une 2 francs alu Morlon de 1947 ; une 5 francs alu Lavrillier ; une 100 francs Cochet de 1954 ; deux 10 centimes Lindauer de 1934 et 1935 ; une monnaie de nécessité de 5 centimes Chambre de Commerce Région Provençale de 1918 ; une monnaie de nécessité "Bon pour 50 centimes" Chambre de Commerce de 1928 ; une 10 centimes Napoléon III tête laurée de 1864 ; une 5 centimes révo (avers savo); une monnaie royale 1/2 sol Louis XV (avers savo) ; un bouton civil.

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=> Une 100 Francs Cochet de 1954 :

Époque moderne, monnaie du XXe siècle, IVe République (13 octobre 1946 - 28 septembre 1958)
Historique :
La Quatrième République est le régime républicain en vigueur en France du 27 octobre 1946 au 04 octobre 1958. Elle est instituée après la libération de la France de l'occupation nazie (1944-1945). Malgré la grave crise de la Troisième République au cours des années 1930, elle reste globalement fidèle au modèle de la république parlementaire qui s'était imposé à partir de 1875. Ce nouveau régime républicain connaît de sérieuses difficultés pour dégager des combinaisons politiques stables, l'essentiel du pouvoir étant détenu par une Assemblée nationale au sein de laquelle ne se dégage pas de majorité claire.
Commentaires à propos de ce type monétaire :
Le modèle est choisi suite au concours de 1950 pour la 100fr. Elle est au module et poids des futures pièces de 1 "Nouveau Franc". Sa petite taille, pour une pièce de 100fr, ne laisse aucun doute sur la faiblesse du Franc au début des années 50. La frappe aura lieu à Paris et à Beaumont le Roger pour tous les millésimes.
La 1958 "chouette" de Raymond Joly, frappée sous la Cinquième République est plus rare.
Il existe une frappe médaille pour la 100fr 1958-B.
Ateliers de frappe et nombre de types monétaire (années) :
Ces monnaies étaient frappées à : Paris = différent de type Corne d'abondance (8), Beaumont le Roger = B (6)
Globalement :
Pour la 100 Francs Cochet, cela représente :
- 14 types monétaires (années et ateliers de gravure) dont la version "Essai"
- 596 370 534 monnaies produites de 1954 à 1958
Avers : REPUBLIQUE // FRANÇAISE
Description avers : Buste de Marianne aux cheveux longs à droite, coiffée du bonnet phrygien timbré d'une cocarde tricolore en pétales (centre guilloché en cercles concentriques, cercle de pétales lisses, cercle de pétales guillochées centrifuges), tenant un flambeau allumé dans le vent, signé RC en monogramme derrière la nuque.
Revers : LIBERTE . EGALITE // .FRATERNITE. en deux lignes, 100 FRANCS < millésime > en trois lignes, différents sous le millésime contre le listel.
Description revers : Bouquet de trois épis et deux branches d'olivier chargées de fruits à droite, signé R. COCHET au-dessous contre le listel.
- poids : 5,95 g (référence = 6,00 g)
- diamètre : 24,02 mm (référence = 24,00 mm)
- épaisseur : 1,89 mm
- tranche : cannelée
- matière : cupro-nickel (75% de cuivre et 25% nickel)
- date : 1954
- Président de la république : René Coty (du 16 janvier 1954 au 08 janvier 1959)
- Président du Conseil : Joseph Laniel (du 28/06/1953 au 12/06/1954) ; Pierre Mendès France (du 19/06/1954 au 04/02/1955)
- artiste graveur : Robert Cochet (1954-1959)
- graveur général : Lucien Bazor : de 1931 à 1958 (aile d'oiseau sous le millésime)
- atelier de gravure : Régie des Monnaies de Paris depuis 1880 (Corne d'abondance à gauche du millésime = Paris)
- création : Loi du 27 mai 1950 et Arrêté du 14 octobre 1953
- tirage : 155 945 000 pour la 1948 de Paris
- retrait : Arrêté du 27 décembre 1966
- démonétisation : le 1er février 1967
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=> Une 10 Centimes Lindauer de 1935 :

Époque moderne, monnaie du XXe siècle, IIIème République (04 septembre 1870 - 10 juillet 1940)
Historique :
La Troisième République est le régime républicain en vigueur en France de 1870 à 1940. Elle est le premier régime français à s'imposer dans la durée depuis 1789. En effet, après la chute de la royauté, la France a expérimenté, en quatre-vingts ans, sept régimes politiques : trois monarchies constitutionnelles, deux républiques éphémères (pendant douze et quatre ans) et deux empires. Ces difficultés contribuent à expliquer les hésitations de l'Assemblée nationale, qui met neuf ans, de 1870 à 1879, pour renoncer à la royauté et proposer une troisième constitution républicaine.
Formant une constitution de compromis, les lois constitutionnelles de 1875 établissent une république parlementaire de type bicaméral. Marqués par le renversement en 1851 de la République par son premier président élu, les républicains vont n'accorder dans la pratique au chef de l'État qu'un rôle représentatif. La IIIe République a constitué ce que Philip Nord a appelé "le moment républicain", c'est-à-dire une période marquée par une forte identité démocratique, que les grandes lois sur l'Instruction, la laïcité, les droits de grève, d'association et de réunion illustrent. La IIIe République est aussi une époque où la vie des Français est "passionnément politique, autant que la vie d'un peuple peut l'être dans une période non révolutionnaire".
Commentaires à propos de ce type monétaire :
Les monnaies percées Lindauer sont les pièces les plus connues de l'après-guerre. Elles seront frappées à partir de 1917 en cupro-nickel puis en maillechort à partir de 1938. La frappe s'achève, avec la Troisième République, en 1940. Dans le souvenir des français, les années trente resteront celles des pièces percées. Ces monnaies de faibles valeurs faciales (5, 10 et 25 centimes) ont vu le jour pendant la Première Guerre Mondiale sous le burin du graveur Edmond-Émile Lindauer. Initialement frappées en nickel, elles sont fabriquées dans un alliage de cuivre et nickel (cupro-nickel) durant les dernières années de la guerre, puis en maillechort (alliage de cuivre, zinc et nickel) à partir de 1938 ; durant la Seconde Guerre Mondiale, le zinc remplacera même cet alliage pour la pièce de 10 centimes.
On trouve pour toutes les pièces percées de nombreuses variétés telle que non perforée, trou décentré ou frappe décalée et médaille.
Globalement :
Pour la 10 centimes Lindauer Cmes souligné, cela représente :
- 3 types monétaires gravés en 1914 et en 1916
- 3 972 monnaies produites
Pour la 10 centimes Lindauer Cmes non souligné, cela représente :
- 25 types monétaires gravés de 1917 à 1938
- 701 480 534 monnaies produites
Pour la 10 centimes Lindauer en maillechort, cela représente :
- 3 types monétaires gravés de 1938 à 1939
- 86 419 317 monnaies produites
Pour la 10 centimes Lindauer en zinc et Cmes souligné (et non souligné), cela représente :
- 4 types monétaires gravés en 1941
- 235 875 200 monnaies produites
Les ateliers de gravures étaient situés à Paris (différent de type corne d'abondance) pour 32 types monétaires et à Poissy (différent de type éclair) pour 3 types monétaires
Titulature avers : R-F
Description avers : Bonnet phrygien à gauche orné d’une cocarde, dans une couronne formée de deux branches de chêne nouées par un ruban ; signé au-dessous EM lindauer .
Titulature revers : LIBERTÉ. ÉGALITÉ // FRATERNITÉ // 10 - CMES // < millésime >
Description revers : Branche d'olivier, au-dessous le millésime, le différent de l'atelier de gravure (corne d'abondance) à gauche de la branche d'olivier et le différent du Graveur Général (aile) à droite de la branche d'olivier.
- poids : 3,88 g - (référence : 4,00 g)
- diamètre : 20,94 mm - (référence : 21,00 mm)
- épaisseur : 1,69 mm - (référence : 1,70 mm)
- tranche : lisse
- matière : Cupronickel (75% de cuivre + 25% de nickel)
- date : 1935
- Président de la République en 1935 : Albert Lebrun (du 10 mai 1932 au 11 juillet 1940)
- Présidents du Conseil en 1935 : Fernand Bouisson (du 01/06/1935 au 04/06/1936), puis Pierre Laval (du 07/06/1935 au 22/01/1936)
- artiste graveur : Edmond-Émile Lindauer (1914-1940)
- Graveur général : Lucien Bazor de 1931 à 1958 (différent : aile sous la valeur faciale : sous Cmes)
- atelier de gravure : Régie des monnaie (différent : corne d'abondance sous la valeur faciale : sous le 10)
- tirage pour la 10 centimes Lindauer Cmes non souligné de 1935: 47 486 969 exemplaires frappés
Dates pour la 10 centimes Lindauer Cmes souligné :
- création : Loi du 04 août 1913 et Décret du 10 juillet 1914, décret du 16 octobre 1919 et loi du 8 août 1920
- retrait : Décret du 08 août 1920, Loi du 23 décembre 1946 et Arrêté du 20 mars 1947
- démonétisation : le 31 juillet 1947
Dates pour la 10 centimes Lindauer Cmes non souligné :
- création : Lois du 02 août 1917, du 16 octobre 1919 et du 08 août 1920
- retrait : Loi du 23 décembre 1946 et Arrêté du 20 mars 1947
- démonétisation : le 31 juillet 1947
Dates pour la 10 centimes Lindauer en maillechort :
- création : Décret du 24 février 1938
- retrait : Loi du 23 décembre 1946 et Arrêté du 20 mars 1947
- démonétisation : le 31 juillet 1947
Dates pour la 10 centimes Lindauer en zinc et Cmes souligné (et non souligné) :
- création : Décret du 21 décembre 1940
- retrait : Loi du 23 décembre 1946 et Arrêté du 20 mars 1947
- démonétisation : le 31 juillet 1947
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=> Une Bon pour 50 centimes Chambre de Commerce (Domard) de 1928 :

Époque moderne, monnaie du XXe siècle, IIIème République (04 septembre 1870 - 10 juillet 1940) ; monnaie de nécessité
Historique :
La période de 1914 à 1927 en France constitue l'âge d'or de la monnaie de nécessité.
La Première Guerre mondiale a complètement désorganisé l'économie et le système du franc germinal qui est basé sur une correspondance de la valeur de la monnaie à des réserves en métal (or et argent). Le 16 août 1914, le ministère des Finances toléra la frappe de petites monnaies pour pallier le manque de numéraire de cette époque, et satisfaire les besoins. Peu après, le gouvernement autorisa les Chambres de Commerce, les villes, les communes, les associations de commerçants et même certains particuliers comme les bars, commerces, etc. à émettre des jetons-monnaie. Finalement, ces monnaies ont fini par faire partie intégrante de la vie quotidienne des Français et par être reconnues comme de véritables pièces de monnaie. D'ailleurs, la loi du 29 avril 1921 protégea ces monnaies contre le faux monnayage. Les pièces de "bon pour" 50 centimes, 1 et 2 francs, de 1921 et 1923, sont émises par les Chambres de commerce de France.
Commentaires à propos de ce type monétaire :
Une monnaie de nécessité est un moyen de paiement émis par un organisme public ou privé et qui, temporairement, complète la monnaie officielle (pièces et billets) émise par l'état quand celle-ci vient à manquer. Ce type de monnaie fiduciaire prend place généralement durant des périodes économiquement troublées : guerre, révolution, crise financière, etc.
La 50 centimes Domard a été frappée uniquement à Paris pour 11 type monétaire de 1920 à 1929.
La 1 franc Domard a été frappée uniquement à Paris pour 9 type monétaire de 1920 à 1927.
Globalement :
Pour la 50 centimes Chambre de Commerce, cela représente :
- 11 types monétaires frappés de 1920 à 1929
- 446.702.060 monnaies produites
Avers : COMMERCE INDUSTRIE // < millésime > // DOMARD INV
Description avers : Mercure assis à gauche sur un ballot de marchandise, légèrement drapé et coiffé du pétase ailé, la main gauche appuyée sur un gouvernail antique, la main droite tenant un caducée ; une corne d'abondance en arrière-plan du ballot ; sous un trait d'exergue, le millésime accosté de DOMARD INV.
Revers : CHAMBRES.DE.COMMERCE.DE.FRANCE // BON POUR 50 CENTIMES // BR AL
Description revers : BON POUR / 50 / CENTIMES, en trois lignes dans le champ ; au-dessous corne de la Régie des Monnaies à droite BR. AL.
- poids : 1,93g - (référence : 2,0 g)
- diamètre : 18,19 mm - (référence : 18,00 mm)
- épaisseur : 1,12 mm - (référence : 1,20 mm)
- tranche : cannelée
- matière : Bronze Aluminium (90% de cuivre + 10% d'aluminium)
- date : 1928
- Chef de gouvernement : Gaston Doumergue (du 13 juin 1924 au 13 juin 1931)
- artiste graveur : Joseph-François Domard (1792-1858)
- Graveur général : Henri-Auguste-Jules Patey de 1896 à 1930
- atelier de gravure : Régie des Monnaies de Paris depuis 1880 (corne d'abondance sous le terme CENTIMES à gauche)
- tirage pour le type monétaire de 1928: 10 329 430 exemplaires frappés
- création : décision ministérielle du 22 novembre 1921
- retrait : Décret du 05 août 1949
- démonétisation : le 1er septembre 1949

Dernière modification par JPR le 02 juil. 2017, 21:08, modifié 1 fois.
*** JiPi ***
XP Déus (version 5.1) : disques X35 34x28, 28 noir et 22 HF, télécommande et casque WS4 ; pointeur MI-6
XP Déus (version 5.1) : disques X35 34x28, 28 noir et 22 HF, télécommande et casque WS4 ; pointeur MI-6