rocderandon a écrit :fouduroi a écrit :Bonjour,
C'est une médaille intéressante, je n'ai jamais vu la même.
Elle n'est pas ancienne, elle est postérieure au 17 janvier 1871
Avers
Notre-Dame de Pontmain
légende: +/- "Apparition de la vierge à Pontmain"
revers
Monogramme de la Vierge "MA" Maria , ou bien comme certains le voient "AM" Ave Maria.
légende: ??? je n'arrive pas à déchiffrer.
Les photos ne sont pas mauvaises mais il faudrait encore un peu mieux pour déchiffrer.
Je transfère dans la bonne rubrique.
+1
Je lis :
(ARCHICONFRERIE????) DE N D D' ESPÉRANCE . PONTMAIN

Hello Roc,
Oui, c'est plus que probable que ce soit "Archiconfrérie"
Je n'arrivais pas à lire le mot , je voyais juste ND D'ESPERANCE PONT... ce qui correspondait bien à l'avers, mais "Archiconfrérie" apporte une autre info.
En fait il s'agit de l'Archiconfrérie de Notre-Dame d'Espérance de Saint-Brieuc.
Alors qu'est ce que Saint-Brieuc a à voir avec Pontmain?
Et bien, c'est simple, ce serait grâce aux prières demandées par l'Archiconfrérie de Notre-Dame d'Espérance de Saint-Brieuc, à leurs fidèles et au voeu formulé par l'évêque que la Vierge serait apparue à Pontmain (les Vierge aussi ont leurs caprice, peut-être que le climat de Saint-Brieuc ne lui convenait pas)
Voici l'explication.
Le sanctuaire de Notre-Dame d’Espérance domine et illumine toute la ville de Saint-Brieuc, dans les Côtes d’Armor. Il eut pour origine, vers l’an 1500, un oratoire dédié à Saint-Pierre, agrandi en chapelle ouverte à une dévotion à l’Immaculée Conception. Cette chapelle, après les affres de la révolution, fut rachetée par le maire de la ville, M. Prud’homme. Son propre fils, devenu prêtre, fut à l’origine de la dévotion à Notre-Dame d’Espérance, à la suite d’un vœu fait en 1847 pour la guérison d’un jeune garçon de 7 ans :
« 0 Marie, dit-il, prosterné aux pieds de la Vierge Marie de Saint-Pierre, je n’ai plus rien à vous offrir ;mon cœur, vous l’avez ; des biens je n’en ai pas, ou si j’en ai, ils sont à vous. Accordez la guérison que tant d’âmes pieuses vous demandent, et tous mes efforts tendront à vous faire appeler et à vous faire honorer sous le titre de NOTRE-DAME D’ESPÉRANCE, car une fois de plus, vous aurez prouvé qu’ici on ne vous invoque jamais en vain ».
A compter de ce jour, l’abbé Prud’homme employa toute son énergie à promouvoir la dévotion à Notre-Dame d’Espérance. Une Association de prières et de bonnes oeuvres pour le salut de la France fut créée à son initiative, le 25 mars 1848, sous l’invocation et le patronage de Notre-Dame d’Espérance.
Elle fut érigée en Archiconfrérie, dès le 8 août de la même année, par Bref du Bienheureux pape Pie IX. L’Archiconfrérie enregistra un nombre considérable d’associés, d’évêques et de fidèles, et s’étendit à la France entière. L’abbé Prud’homme, de son cœur aimant, fit alors jaillir cet admirable cantique à Notre-Dame d’Espérance :
Ce fut alors que la France était envahie en 1870 par les armées prussiennes et que celles-ci arrivaient aux marches de la Bretagne que prières et cantiques à Marie ne cessaient de monter inlassablement du sanctuaire de Notre-Dame d’Espérance.
Le 17 janvier 1871, sur l’ordre de l’évêque, un voeu en cours fut adressé à Notre-Dame d’Espérance. Et le jour même, à Pontmain, pauvre commune de la Mayenne voisine, habitée par de fervents catholiques et un saint prêtre, Notre-Dame apparut aux enfants rassemblés, leur transmettant le Message de l’Espérance : « Mais priez, mes enfants. Mon Fils se laisse toucher ». Dès le lendemain, les Prussiens, postés sur les hauteurs proches de Laval, se replièrent vers le Mans et, dix jours plus tard, le 28 janvier, l’armistice fut signé. Notre-Dame d’Espérance à Saint-Brieuc et Pontmain avait bien été le salut de la France.
Encore un détail.
On peut dire que la médaille est postérieure au 2 février 1872 , car c'est à cette date que le miracle a été officiellement reconnu par Mgr Wicart, évêque de Laval.