Bonjour,
Ce qui suit, n'engage que moi, mais j'en avais marre d'identifier ces boutons comme boutons de cape, juste pour faire plaisir à tout le monde, alors qu'en réalité je n'y ai jamais cru.
Voici ce que je pense, mais je reste ouvert à tout avis contradictoire, à condition qu'il soit argumenté.
A chaque mouvement d'épaule, ou de bras, le système d'attache d'une cape subit une traction bien plus importante que n'importe quel autre bouton vestimentaire.
Sans son attache, une cape a de fortes chances de tomber des épaules, sans compter qu'une cape est plus lourde qu'une chemise en coton.
Donc il faut une attache fiable.
Par ailleurs, une cape n'est pas un vêtement qu'on enfile le matin et qu'on enlève le soir.
C'est un vêtement qu'on retire en montant dans un carrosse, qu'on remet en sortant du carrosse, qu'on enlève en entrant dans un immeuble puis qu'on remet pour rejoindre son carrosse ... et ainsi de suite.
Donc, c'est un vêtement susceptible d'être mis et enlevé des tas de fois sur une journée.
Donc il faut un système facile et rapide à attacher.
La plupart des soit-disant boutons de cape, ont la taille d'une pièce d'un centime d'euro, parfois moins. C'est très petit (à peine plus grand qu'un bouton de chemise actuelle) .
Alors, attacher un petit bouton double dont le lien entre les deux boutons est souvent trop petit que pour arriver à mettre les deux boutons côte à côte à plat, relève d'une dextérité peu compatible avec des gros doigts engourdis par le froid, souvent gantés, et pressés d'attacher une cape.
Par ailleurs, d'aussi petits boutons, pour ne pas se détacher sous les tractions de la cape, demanderaient à être mis dans des boutonnières très étroites, donc, encore plus difficiles à boutonner, d'autant qu'un tissu de cape est un tissu épais.
C'est illogique, il aurait fallu que les tailleurs soient fous et les utilisateurs masochistes.
Je ne comprends pas qu'on puisse identifier ces boutons comme étant des boutons de cape, sans donner aucune explication valable, ou même un seul exemple, et sans aucune référence autre que l'identification faite sur un autre forum, qui lui-même la tenait d'un autre forum ... etc.
Et j'attends, que quelqu'un prenne un de ces boutons et aille trouver un vrai tailleur pour lui demander de l'utiliser sur une cape. La tête du tailleur, vaudra certainement la peine d'être filmée en camera cachée.
Je ne comprends pas, et surtout pour ceux qui ont eu en main un de ces boutons, qu'on puisse imaginer, ne serait-ce qu'une seconde que ça puisse servir à fermer une cape.
Ce qui m'étonne, c'est que si je montrais un roue de vélo en l'identifiant comme roue de semi-remorque de 40 tonnes, tout le monde dirait: "c'est impossible". Ici c'est la même chose et ça ne dérange personne. :humm:

Pour les femmes,les attaches de cape étaient des agrafes, parfois très grandes et qui, lorsqu'elles étaient rejointes, ne formaient plus qu'un seul objet, ressemblant à une broche.
Ou bien parfois, simplement deux rubans à nouer, ou encore des agrafes à chaînette.
Pour les hommes, c'étaient des agrafes plus discrètes, et généralement munie d'une chaînette, permettant un écartement variable en fonction de l'épaisseur des vêtements qu'on portait sous la cape.
Plus tard on a eu des capes avec bouton, mais un seul bouton normal et assez gros, pas un bouton de chemise.
Donc, ces fameux boutons qu'on identifie sur les forums français et belges comme boutons de cape, sont trop peu fiables pour cet usage, et trop difficiles à attacher car trop petits et trop rapprochés.
Ce sont en réalité des boutons de manchettes unisexes.
Ils n'avaient pas la même fonction que les boutons de manchette du XXe siècle. Ils étaient prévus pour simplement rapprocher les deux bords de la manchette, pas pour les prendre en sandwiche.
On peut dire que la plupart datent du 18ème siècle et début dix-neuvième, mais certains pourraient dater du 17ème, car c'est à cette époque qu'ils sont apparus.
On peut encore ajouter qu'il existait à la même époque, des boutons semblables, mais encore un peu plus petits et qui étaient plus écartés que ceux dont il est question. Ceux-ci servait à fermer des cols de chemise, mais ils sont nettement plus rares que les boutons de manchette.
A noter:
On ne trouve cette identification de soit-disant bouton de cape que sur les forums de détection ou les blogs tirant leurs infos des mêmes forums.
Voici quelques photos de peintures. Je n'en mets qu'une partie; j'en ai bien plus.
Si quelqu'un peut me montrer des peintures avec ces fameux boutons sur une cape du 18ème ou du 19ème siècle, alors je devrai admettre que ces boutons avaient deux fonctions et aussi que les tailleurs étaient fous, mais ça m'étonnerait.












Dans des pubications archéologiques, c'est d'ailleurs repris comme "Sleeve button" c'est à dire bouton de manche(ette)



Et voici un plus petit et plus écarté servant pour les cols de chemises.


Ce qui suit, n'engage que moi, mais j'en avais marre d'identifier ces boutons comme boutons de cape, juste pour faire plaisir à tout le monde, alors qu'en réalité je n'y ai jamais cru.
Voici ce que je pense, mais je reste ouvert à tout avis contradictoire, à condition qu'il soit argumenté.
A chaque mouvement d'épaule, ou de bras, le système d'attache d'une cape subit une traction bien plus importante que n'importe quel autre bouton vestimentaire.
Sans son attache, une cape a de fortes chances de tomber des épaules, sans compter qu'une cape est plus lourde qu'une chemise en coton.
Donc il faut une attache fiable.
Par ailleurs, une cape n'est pas un vêtement qu'on enfile le matin et qu'on enlève le soir.
C'est un vêtement qu'on retire en montant dans un carrosse, qu'on remet en sortant du carrosse, qu'on enlève en entrant dans un immeuble puis qu'on remet pour rejoindre son carrosse ... et ainsi de suite.
Donc, c'est un vêtement susceptible d'être mis et enlevé des tas de fois sur une journée.
Donc il faut un système facile et rapide à attacher.
La plupart des soit-disant boutons de cape, ont la taille d'une pièce d'un centime d'euro, parfois moins. C'est très petit (à peine plus grand qu'un bouton de chemise actuelle) .
Alors, attacher un petit bouton double dont le lien entre les deux boutons est souvent trop petit que pour arriver à mettre les deux boutons côte à côte à plat, relève d'une dextérité peu compatible avec des gros doigts engourdis par le froid, souvent gantés, et pressés d'attacher une cape.
Par ailleurs, d'aussi petits boutons, pour ne pas se détacher sous les tractions de la cape, demanderaient à être mis dans des boutonnières très étroites, donc, encore plus difficiles à boutonner, d'autant qu'un tissu de cape est un tissu épais.
C'est illogique, il aurait fallu que les tailleurs soient fous et les utilisateurs masochistes.
Je ne comprends pas qu'on puisse identifier ces boutons comme étant des boutons de cape, sans donner aucune explication valable, ou même un seul exemple, et sans aucune référence autre que l'identification faite sur un autre forum, qui lui-même la tenait d'un autre forum ... etc.
Et j'attends, que quelqu'un prenne un de ces boutons et aille trouver un vrai tailleur pour lui demander de l'utiliser sur une cape. La tête du tailleur, vaudra certainement la peine d'être filmée en camera cachée.
Je ne comprends pas, et surtout pour ceux qui ont eu en main un de ces boutons, qu'on puisse imaginer, ne serait-ce qu'une seconde que ça puisse servir à fermer une cape.
Ce qui m'étonne, c'est que si je montrais un roue de vélo en l'identifiant comme roue de semi-remorque de 40 tonnes, tout le monde dirait: "c'est impossible". Ici c'est la même chose et ça ne dérange personne. :humm:

Pour les femmes,les attaches de cape étaient des agrafes, parfois très grandes et qui, lorsqu'elles étaient rejointes, ne formaient plus qu'un seul objet, ressemblant à une broche.
Ou bien parfois, simplement deux rubans à nouer, ou encore des agrafes à chaînette.
Pour les hommes, c'étaient des agrafes plus discrètes, et généralement munie d'une chaînette, permettant un écartement variable en fonction de l'épaisseur des vêtements qu'on portait sous la cape.
Plus tard on a eu des capes avec bouton, mais un seul bouton normal et assez gros, pas un bouton de chemise.
Donc, ces fameux boutons qu'on identifie sur les forums français et belges comme boutons de cape, sont trop peu fiables pour cet usage, et trop difficiles à attacher car trop petits et trop rapprochés.
Ce sont en réalité des boutons de manchettes unisexes.
Ils n'avaient pas la même fonction que les boutons de manchette du XXe siècle. Ils étaient prévus pour simplement rapprocher les deux bords de la manchette, pas pour les prendre en sandwiche.
On peut dire que la plupart datent du 18ème siècle et début dix-neuvième, mais certains pourraient dater du 17ème, car c'est à cette époque qu'ils sont apparus.
On peut encore ajouter qu'il existait à la même époque, des boutons semblables, mais encore un peu plus petits et qui étaient plus écartés que ceux dont il est question. Ceux-ci servait à fermer des cols de chemise, mais ils sont nettement plus rares que les boutons de manchette.
A noter:
On ne trouve cette identification de soit-disant bouton de cape que sur les forums de détection ou les blogs tirant leurs infos des mêmes forums.
Voici quelques photos de peintures. Je n'en mets qu'une partie; j'en ai bien plus.
Si quelqu'un peut me montrer des peintures avec ces fameux boutons sur une cape du 18ème ou du 19ème siècle, alors je devrai admettre que ces boutons avaient deux fonctions et aussi que les tailleurs étaient fous, mais ça m'étonnerait.












Dans des pubications archéologiques, c'est d'ailleurs repris comme "Sleeve button" c'est à dire bouton de manche(ette)



Et voici un plus petit et plus écarté servant pour les cols de chemises.

