
Le mouvement vaudois voit le jour à Lyon à la fin des années 1170. Il tient son nom de Pierre Valdès, un riche marchand qui entraîne derrière lui de nombreux adeptes après qu’il ait distribué ses biens aux pauvres. Dénonçant l’enrichissement et la corruption de l’Eglise, il remet en cause son autorité en expliquant les Evangiles en langue vulgaire (et non en latin), revendiquant le droit de prêcher à chacun. Y compris aux femmes ! L’archevêque de Lyon a tôt fait de proscrire l’ordre, il est excommunié en 1184 lors du concile de Vérone. Les Vaudois, persécutés, sont contraints de fuir : nombreux sont ceux qui trouvent refuge dans les Alpes, en particulier dans le Pays des Ecrins. Le nom du village de Puy Saint-Vincent conserve notamment la mémoire de Vincent Ferrier, qui tenta, au XVe siècle, de ramener les Vaudois dans le giron catholique.
[defil][color=#40FFBF]{---"Ce sont les petits ruisseaux qui font les grandes rivières"----{{{{[/color][/defil]