Slt un copier coller et de la lecture
Tous les peuples nomades entretiennent un rapport particulier avec le monde des animaux. Les Tsiganes ne font pas exception à cette règle : ils savent se mettre au diapason des infinis mystères de la vie animale, minérale et végétale ; leur sensibilité est proche de celle des druides, des guérisseurs et des sorciers du terroir. Ce particularisme a une valeur universelle. C’est le plus souvent une relation de type chamanique. Le monde animal est en effet porteur d’un certain nombre de transmissions, que le profane ne perçoit guère mais qui existent néanmoins. Il faudrait ne pas trop s’éloigner des espèces animales, s’imprégner profondément de leur fameux « sixième sens ».
LE HIBOU
Cet animal nocturne symbolise la voyance. Le hibou nyctalope, tout comme la chouette ou la hulotte, veille et surveille au cœur des forêts sombres. Il est fréquemment utilisé par les sorciers et les sorcières en tant qu’animal chamanique de protection. Sa présence familière favorise les processus de divination et bien souvent de guérison.
Le hibou est l’oiseau consacré aux forgerons et aux solstices. Dans les temps archaïque, il présidait les jours ou les forgerons fabriquaient les épées est les miroirs magiques. Les Chinois dans l’Antiquité l’identifiaient au tambour et à la foudre.
Lors de la fête de Pâques, que les Tsiganes jumellent avec celle de Saint Georges, les œufs de chouette et de coucou portent chance, tandis que l’on célèbre la disparition des ténèbres et de l’ombre.
“Quand l’homme n’aura plus de place pour la nature, peut-être la nature n’aura t-elle plus de place pour l’homme.”

De Stefan Edberg