Bonjour à tous je me pose une question , comment sa se passait les monnaies dans les années 1000 , il y avait differente monnaie un peu partout en france ou alors il y avait qu'une seul monnaie ( enfin plusieurs types ) mais qui venait que d'un seul roi ??? . Désoler j'ai un peu de mal à m'exprimer j'espere que vous avez compris , merci.
salut voici quelque explication.....
Un de ces Pippinides, Pépin le Bref, prend la place du dernier roi mérovingien et avec l’accord du pape s’empare du titre du roi, qu’il possédait déjà de fait. Lui et ses descendants font une action importante d’unification et de renforcement du pouvoir royal. Pépin le Bref (751-768) et son fils Charlemagne (768-814) modifient considérablement les conditions de frappe par les capitulaires de Vernon (755) et Francfort (794). Les rois francs récupèrent l’exclusivité du monnayage, réglementent le poids et le titre des monnaies : avec un nouveau système de poids, le denier pèse désormais 1,7 g environ. Une équivalence s’établit : 12 deniers valent 1 sous, et 20 sous valent 1 livre. Ces rapports deviennent immuables pour tout le Moyen Âge, et jusqu'à la fin de l'Ancien Régime.
Les premiers temps carolingiens ont aussi pour effet de réduire l’iconographie variée des monnaies mérovingiennes. Un seul type (image représentée sur la monnaie) à la fois est désormais frappé par Charlemagne puis Louis le Pieux. En 864, Charles le Chauve réglemente à son tour la frappe monétaire par l’édit de Pîtres, qui définit un type nouveau : le monogramme carolin sur l’avers ; une croix pattée au revers. À dater de cette époque, même lorsque les monnayages non royaux se multiplient, la présence d’une croix pattée au revers devient presque inévitable.
Peu après avoir proclamé l’édit de Pîtres interdisant la frappe de monnaies hors d’une liste d’ateliers très limitée, Charles le Chauve lui-même concède les revenus d’ateliers monétaires à certaines puissances ecclésiastiques. Ils ne sont alors pas détenteurs du droit de frappe, mais simplement bénéficiaires de son fonctionnement. Cependant, à mesure que le roi franc perd la réalité du pouvoir politique au Xe siècle, les ateliers sont progressivement appropriés par les seigneurs, laïques ou ecclésiastiques. Lorsque Hugues Capet devient roi de Francie occidentale, il ne maîtrise pas parfaitement la frappe monétaire sur le seul domaine royal, situé autour de Paris et d’Orléans.