Plages Marocaines
Publié le : 31.07.2010
Détection de métaux, un hobby en voie de développement
l'argent supplémentaire en s'amusant, au bord de la plage, près de chez soi ou en vacances, la détection de métaux est un passe-temps de plus en plus en vogue parmi nos concitoyens
Dès 6 h du matin, les plages d'El Jadida deviennent le terrain de prédilection de prospecteurs qui s'adonnent à cœur joie à leur passion: marcher le long de la plage, munis de leurs détecteurs de métaux en quête d'anneaux, de bracelets ou de pièces de monnaie perdues. En somme, tout ce qui pourrait s'avérer source de revenu supplémentaire, tout en profitant des bienfaits de l'exercice en plein air. Amine, un jeune homme de 37 ans, en connait quelque chose. «Détectoriste» improvisé, il profite de la saison estivale pour pratiquer un loisir dont il ne se lasse pas. «Cela fait 5 ans que je parcours nos plages à la recherche de la "pièce unique !" Cela me permet de vivre l'aventure chaque jour au rythme de mes prospections, souligne-t-il en précisant que « la patience et la curiosité sont les vecteurs de sa passion».
Cette nouvelle pratique se développe surtout sur les plages d'El Jadida et de Mirleft (à côté de Sidi Ifni) où on peut faire la rencontre de ces aventuriers improvisés qui passent leur temps à écumer le sable.
Taeb en est un autre adepte. «Pour moi, c'est l'équivalent d'un sport. Je longe la côte à la recherche d'objets oubliés ou perdus. Ceci me permet de joindre l'utile à l'agréable, en espérant pouvoir trouver, un beau jour, un objet de valeur».
La recherche d'objets perdus sur les plages est une activité à double rendement. D'une part, les amateurs profitent de la plage et du sable pour se dégourdir les jambes; d'autres part, ils gagnent en patience dans leur quête de la perle rare.
Dans cette aventure, l'on peut s'attendre à faire d'intéressantes trouvailles. Haj Abdelkarim est un retraité de 68 ans qui, durant 10 ans de prospections, a réussi à trouver des pièces de monnaie datant du 19e siècle. Il raconte: « J'avais 35 ans à l'époque et j'étais très curieux et fervent collectionneur d'objets anciens. Je ne cache pas avoir été motivé par l'aspect pécuniaire de cette activité. Mais avec le temps, cela devient plus une dépendance qu'autre chose et c'est tant mieux car on peut faire de belles découvertes ! ».
Face à l'engouement que connaît cette forme de détection sous forme de loisir, il est important de signaler qu'il n'y pas de législation pouvant régir proprement cette activité, pour éviter l'utilisation des détecteurs de métaux à des fins illicites, notamment le pillage du patrimoine historique.
A noter que les détecteurs de métal utilisés pour cette activité sont généralement apportés d'Europe, via des amis ou des membres de la famille.
Entre loisir et pillage, il n'y a qu'un pas
Avec la disparition de Bacchus en 1983, c'est l'une des plus belles statues du site Volubilis qui a disparu. Cette ville marocaine antique a beaucoup perdu de son faste suite au vol de ce monument. Bijou de la civilisation romaine, le dieu Bacchus se dressait au milieu des ruines, signe de la grande civilisation qui a occupé les lieux pendant de longues années. A l'annonce de sa disparition, des éléments de la police ont été dépêchés sur place pour récupérer l'objet d'art.
A leur tête, de grands spécialistes pour superviser l'opération et assurer le maximum de chance de réussite à cette dernière. Persuadée que l'objet volé ne pouvait pas quitter la région en un laps de temps aussi court, l'intervention fut très vaste. De grands efforts ont été déployés pour retrouver la plus grande statue du dieu Bacchus qui existe au monde. Aucune des autres pièces, connues des connaisseurs, n'égalait celle qui existait à Volubilis. Bacchus, l'authentique, portait habituellement une couronne de lierre et tenait à la main un Thyrse, ainsi qu'un canthare. Celle-ci n'a malheureusement jamais été retrouvée. http://www.lematin.ma/Actualite/Journal ... &id=137371
Publié le : 31.07.2010
Détection de métaux, un hobby en voie de développement
l'argent supplémentaire en s'amusant, au bord de la plage, près de chez soi ou en vacances, la détection de métaux est un passe-temps de plus en plus en vogue parmi nos concitoyens
Dès 6 h du matin, les plages d'El Jadida deviennent le terrain de prédilection de prospecteurs qui s'adonnent à cœur joie à leur passion: marcher le long de la plage, munis de leurs détecteurs de métaux en quête d'anneaux, de bracelets ou de pièces de monnaie perdues. En somme, tout ce qui pourrait s'avérer source de revenu supplémentaire, tout en profitant des bienfaits de l'exercice en plein air. Amine, un jeune homme de 37 ans, en connait quelque chose. «Détectoriste» improvisé, il profite de la saison estivale pour pratiquer un loisir dont il ne se lasse pas. «Cela fait 5 ans que je parcours nos plages à la recherche de la "pièce unique !" Cela me permet de vivre l'aventure chaque jour au rythme de mes prospections, souligne-t-il en précisant que « la patience et la curiosité sont les vecteurs de sa passion».
Cette nouvelle pratique se développe surtout sur les plages d'El Jadida et de Mirleft (à côté de Sidi Ifni) où on peut faire la rencontre de ces aventuriers improvisés qui passent leur temps à écumer le sable.
Taeb en est un autre adepte. «Pour moi, c'est l'équivalent d'un sport. Je longe la côte à la recherche d'objets oubliés ou perdus. Ceci me permet de joindre l'utile à l'agréable, en espérant pouvoir trouver, un beau jour, un objet de valeur».
La recherche d'objets perdus sur les plages est une activité à double rendement. D'une part, les amateurs profitent de la plage et du sable pour se dégourdir les jambes; d'autres part, ils gagnent en patience dans leur quête de la perle rare.
Dans cette aventure, l'on peut s'attendre à faire d'intéressantes trouvailles. Haj Abdelkarim est un retraité de 68 ans qui, durant 10 ans de prospections, a réussi à trouver des pièces de monnaie datant du 19e siècle. Il raconte: « J'avais 35 ans à l'époque et j'étais très curieux et fervent collectionneur d'objets anciens. Je ne cache pas avoir été motivé par l'aspect pécuniaire de cette activité. Mais avec le temps, cela devient plus une dépendance qu'autre chose et c'est tant mieux car on peut faire de belles découvertes ! ».
Face à l'engouement que connaît cette forme de détection sous forme de loisir, il est important de signaler qu'il n'y pas de législation pouvant régir proprement cette activité, pour éviter l'utilisation des détecteurs de métaux à des fins illicites, notamment le pillage du patrimoine historique.
A noter que les détecteurs de métal utilisés pour cette activité sont généralement apportés d'Europe, via des amis ou des membres de la famille.
Entre loisir et pillage, il n'y a qu'un pas
Avec la disparition de Bacchus en 1983, c'est l'une des plus belles statues du site Volubilis qui a disparu. Cette ville marocaine antique a beaucoup perdu de son faste suite au vol de ce monument. Bijou de la civilisation romaine, le dieu Bacchus se dressait au milieu des ruines, signe de la grande civilisation qui a occupé les lieux pendant de longues années. A l'annonce de sa disparition, des éléments de la police ont été dépêchés sur place pour récupérer l'objet d'art.
A leur tête, de grands spécialistes pour superviser l'opération et assurer le maximum de chance de réussite à cette dernière. Persuadée que l'objet volé ne pouvait pas quitter la région en un laps de temps aussi court, l'intervention fut très vaste. De grands efforts ont été déployés pour retrouver la plus grande statue du dieu Bacchus qui existe au monde. Aucune des autres pièces, connues des connaisseurs, n'égalait celle qui existait à Volubilis. Bacchus, l'authentique, portait habituellement une couronne de lierre et tenait à la main un Thyrse, ainsi qu'un canthare. Celle-ci n'a malheureusement jamais été retrouvée. http://www.lematin.ma/Actualite/Journal ... &id=137371
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Je passe encore pour un extraterrestre avec Ma pelle et Ma poêle .
