Deux hommes, qui avaient été surpris, en train de fouiller un champ, à Mâlain avec leurs détecteurs de métaux ont comparu, hier.
A la barre, les deux prévenus, à l’allure débonnaire, se disent passionnés par cette pratique. Pour eux, pas de pêche, ni de pétanque. Quand ils partent en vacances, ils n’oublient jamais de mettre leurs détecteurs dans le coffre. Ce genre de clients insupporte les archéologues, venus en nombre, à l’audience.
« Par hasard »
Les deux hommes, originaires du Nord, ont expliqué s’être retrouvés « par hasard » à Mâlain, dans un champ, à proximité des fouilles. « Nous avions pris par erreur l’autoroute de Paris. Nous sommes sortis et nous sommes tombés sur ce petit village. Nous avons décidé de casser la croûte, la nuit tombait, il faisait bon. Après, nous avons eu envie de passer un petit coup de détecteur, juste pour voir, dans le champ labouré (...)». Un membre de l’association « Halte aux pillages du patrimoine archéologique historique » repère les deux hommes et prévient les gendarmes. Il est effectivement interdit d’utiliser des détecteurs de métaux à proximité de sites. La direction régionale des affaires culturelles s’est d’ailleurs portée partie civile dans ce dossier.
Interpellés, les deux amis ont nié toute intention délibérée de chercher des vestiges. La fouille des véhicules n’a rien donné.
La tension était palpable hier, dans la salle entre les prévenus et les archéologues, à vif. Le représentant de la Drac s’est inquiété de la recrudescence de ces recherches clandestines. Les prévenus, eux, ont simplement évoqué leur passion. Le procureur a réclamé une peine d’amende de 400 € par personne. L’affaire a été mise en délibéré, le jugement sera rendu le 30 juin.
http://www.bienpublic.com/cote-d-or/201 ... a-la-barre
A la barre, les deux prévenus, à l’allure débonnaire, se disent passionnés par cette pratique. Pour eux, pas de pêche, ni de pétanque. Quand ils partent en vacances, ils n’oublient jamais de mettre leurs détecteurs dans le coffre. Ce genre de clients insupporte les archéologues, venus en nombre, à l’audience.
« Par hasard »
Les deux hommes, originaires du Nord, ont expliqué s’être retrouvés « par hasard » à Mâlain, dans un champ, à proximité des fouilles. « Nous avions pris par erreur l’autoroute de Paris. Nous sommes sortis et nous sommes tombés sur ce petit village. Nous avons décidé de casser la croûte, la nuit tombait, il faisait bon. Après, nous avons eu envie de passer un petit coup de détecteur, juste pour voir, dans le champ labouré (...)». Un membre de l’association « Halte aux pillages du patrimoine archéologique historique » repère les deux hommes et prévient les gendarmes. Il est effectivement interdit d’utiliser des détecteurs de métaux à proximité de sites. La direction régionale des affaires culturelles s’est d’ailleurs portée partie civile dans ce dossier.
Interpellés, les deux amis ont nié toute intention délibérée de chercher des vestiges. La fouille des véhicules n’a rien donné.
La tension était palpable hier, dans la salle entre les prévenus et les archéologues, à vif. Le représentant de la Drac s’est inquiété de la recrudescence de ces recherches clandestines. Les prévenus, eux, ont simplement évoqué leur passion. Le procureur a réclamé une peine d’amende de 400 € par personne. L’affaire a été mise en délibéré, le jugement sera rendu le 30 juin.
http://www.bienpublic.com/cote-d-or/201 ... a-la-barre
