Hello les chercheurs!
Pour ceux qui ont suivi le premier épisode:
La restitution :
Ce n’est que le 22 août au soir que je réussis à prendre contact avec Nathalie.
Vous pensez bien qu’au téléphone l’annonce de la nouvelle trahissait une voix émue et chevrotante. Elle ne savait pas comment me remercier et décrivait la chevalière pour confirmer qu’elle était bien celle de Philippe, le grand père de Thibault. Elle représentait le lien inaltérable qui le liait au souvenir de son grand père tant aimé.
Elle me fit part que son fils était encore en vacances et qu’elle allait taire la nouvelle jusqu’à notre rencontre pour la restitution.
Elle me laissait libre de la manœuvre pour lui restituer le bijou et le rendez- vous fut fixé au 26 août en soirée.
Il est 19 heures ce vendredi 26 août, quand Nathalie et Thibault arrivent les bras chargés de cadeaux pour nous remercier des efforts consentis…
Nous nous installons sur la table de la terrasse, et je propose à Thibault de faire le point, croquis à l’appui, des zones prospectées. Je lui signifie que notre prochaine et dernière recherche se fera dans cette zone, 10 mètres plus en arrière sur un banc de galets, mis au jour par le niveau de l’eau au plus bas.
Mais il ne croit pas à cette hypothèse…Il reste persuadé qu’elle a roulé plus en aval, poussée par la force du torrent.
Je glisse alors innocemment la main à ma poche pour en extirper l’écrin bleu qui contient l’objet tant désiré, et je le dépose sur le plan à l’endroit de la zone inexplorée.
« Elle doit être là ! Lui dis-je ! Elle est là ! »
Thibault marque un temps d’arrêt avant de jeter un regard à sa mère. Nathalie a compris, une larme d’émotion coule lentement sur son visage rougi. A cet instant elle doit avoir une pensée émue pour son beau père disparu trop tôt.
J’invite le jeune garçon à prendre la boîte…Il hésite, la prends, l’ouvre et s’empare du bijou tant convoité. Je ne remarque aucun signe d’émotion, c’est un jeune homme pudique quoi !
Seul son visage s’éclaire, un sourire est esquissé, et un merci s’échappe de ses lèvres. Il fixe son regard empreint de timidité dans mes yeux, je devine alors qu’il révèle toute la reconnaissance et le respect dû.
Il tourne la tête à nouveau vers sa mère. Nathalie, visiblement très émue, pleure à chaudes larmes et demande à mon épouse un mouchoir en papier ce qu’elle n’avait pas prévue...
Le temps du choc passé, le verre de l’amitié puis la séance photo vont sceller notre rencontre.
Je lui demande la permission de publier cette historiette dans une revue quelconque, pourquoi pas dans le bulletin municipal !
Nous nous quittons, avec la promesse de nous rencontrer dès dimanche à l’occasion de l’apéritif offert par la municipalité lors des fêtes locales.
Je contrôlerai si la chevalière est bien au doigt de Thibault !
José
Pour ceux qui ont suivi le premier épisode:
La restitution :
Ce n’est que le 22 août au soir que je réussis à prendre contact avec Nathalie.
Vous pensez bien qu’au téléphone l’annonce de la nouvelle trahissait une voix émue et chevrotante. Elle ne savait pas comment me remercier et décrivait la chevalière pour confirmer qu’elle était bien celle de Philippe, le grand père de Thibault. Elle représentait le lien inaltérable qui le liait au souvenir de son grand père tant aimé.
Elle me fit part que son fils était encore en vacances et qu’elle allait taire la nouvelle jusqu’à notre rencontre pour la restitution.
Elle me laissait libre de la manœuvre pour lui restituer le bijou et le rendez- vous fut fixé au 26 août en soirée.
Il est 19 heures ce vendredi 26 août, quand Nathalie et Thibault arrivent les bras chargés de cadeaux pour nous remercier des efforts consentis…
Nous nous installons sur la table de la terrasse, et je propose à Thibault de faire le point, croquis à l’appui, des zones prospectées. Je lui signifie que notre prochaine et dernière recherche se fera dans cette zone, 10 mètres plus en arrière sur un banc de galets, mis au jour par le niveau de l’eau au plus bas.
Mais il ne croit pas à cette hypothèse…Il reste persuadé qu’elle a roulé plus en aval, poussée par la force du torrent.
Je glisse alors innocemment la main à ma poche pour en extirper l’écrin bleu qui contient l’objet tant désiré, et je le dépose sur le plan à l’endroit de la zone inexplorée.
« Elle doit être là ! Lui dis-je ! Elle est là ! »
Thibault marque un temps d’arrêt avant de jeter un regard à sa mère. Nathalie a compris, une larme d’émotion coule lentement sur son visage rougi. A cet instant elle doit avoir une pensée émue pour son beau père disparu trop tôt.
J’invite le jeune garçon à prendre la boîte…Il hésite, la prends, l’ouvre et s’empare du bijou tant convoité. Je ne remarque aucun signe d’émotion, c’est un jeune homme pudique quoi !
Seul son visage s’éclaire, un sourire est esquissé, et un merci s’échappe de ses lèvres. Il fixe son regard empreint de timidité dans mes yeux, je devine alors qu’il révèle toute la reconnaissance et le respect dû.
Il tourne la tête à nouveau vers sa mère. Nathalie, visiblement très émue, pleure à chaudes larmes et demande à mon épouse un mouchoir en papier ce qu’elle n’avait pas prévue...
Le temps du choc passé, le verre de l’amitié puis la séance photo vont sceller notre rencontre.
Je lui demande la permission de publier cette historiette dans une revue quelconque, pourquoi pas dans le bulletin municipal !
Nous nous quittons, avec la promesse de nous rencontrer dès dimanche à l’occasion de l’apéritif offert par la municipalité lors des fêtes locales.
Je contrôlerai si la chevalière est bien au doigt de Thibault !
José
Dernière modification par mavrel le 27 août 2011, 21:25, modifié 1 fois.