Comme cela ne m'arrive vraiment pas souvent, je vais essayer de vous faire partager cette trouvaille.
Un vendredi de décembre, quelque part en région centre prés de Tours. 7h30 du matin... il fait froids. Très froid même. Devant moi, le champ est encore recouvert d'un manteau de givre blanc. Pas un seul bruit dehors. Je prends le temps de me fumer une cigarette dans la douce chaleur de ma voiture tout en me motivant. Ce petit bout de champs semble prometteur. Je fini par sortir... le froid me pique la peau. Qu'importe, je mettrais 2 polaires au lieu d'un seul. Je dois profiter que ce champs est en jachère. Au printemps il ne le sera plus...
Je tâte le terrain. La terre gelée est vraiment dure. J'opte pour le piochon. Je contrôle mon appareil et mes outils, ferme la voiture et me voila parti.
Première cible. Même avec le piochon, creuser relève du défi. La terre, une glaise gelée, ne se laisse pas faire et je dois finir de dégager à main nues. 5 minutes à peine que je prospect et mes doigts sont déjà aussi gelés que cette terre. Seul l’espoir de faire une belle trouvailles m'empêche de faire demi-tour et de rentré.
Voila 2h00 que je prospect. Je ne sent plus mes pieds pour ainsi dire. Le froid à fini par les engourdir, rendant chacun de pas quelques peu douloureux. Côté trouvailles, rien d'extraordinaire: Savonnettes, bout d'alu et merdouilles en tout genre on gonflé ma poche et ont quelque peu émoussé mon courage.
Allez, encore une longueur, voire deux, et je filerais au petit café que j'ai repéré en venant pour me réchauffer. Mon ventre gargouille déjà à l'idée d'un croissant beurre tout chaud accompagner d'un café....
Un Bip franc me sort de mes pensée... Signature 52 ... Mouarf, encore un déchet Alu me dis-je. M'enfin, je ne suis plus à un trou prêt. Je m'agenouille pour la énième fois et commence à piocher. Je dégage 10 Cm de terre... je repasse mon Deus... Erf... la cible est toujours dans le trous. Je dois encore batailler avec cette maudite glaise. Je re-pioche un peu... 10 cm de plus... cette fois mon Deus me dit qu'enfin la cible est sortie. Je prends la terre motte par motte jusqu’à avoir la cible en main. Chose faite.... je dise la motte, trois ou quatre fois et fini par voire une petite gallette blanche.
Hé hé hééé ... Je la nettoie et là, se révèle à moi une petite merveille qui me fait aussitôt oublier, froid, fatigue, mal de dos et croissant beurre.
Une belle petite gauloise en argent. Toute petite mais si belle !!! Voila qui me change des quelques potins habituels, pour la plupart corrodés.
Un petit tour autour du trou... rien d'autre, il n'y avait que elle. Du coup, je suis resté 1h00 de plus avant de rejoindre le fameux petit café. Et si ce jour là, je n'ai rien fait d'autre, j'ai tout de même eu le sourire pour la journée.
Je compte sur vous pour me dire son pédigrée
Un vendredi de décembre, quelque part en région centre prés de Tours. 7h30 du matin... il fait froids. Très froid même. Devant moi, le champ est encore recouvert d'un manteau de givre blanc. Pas un seul bruit dehors. Je prends le temps de me fumer une cigarette dans la douce chaleur de ma voiture tout en me motivant. Ce petit bout de champs semble prometteur. Je fini par sortir... le froid me pique la peau. Qu'importe, je mettrais 2 polaires au lieu d'un seul. Je dois profiter que ce champs est en jachère. Au printemps il ne le sera plus...
Je tâte le terrain. La terre gelée est vraiment dure. J'opte pour le piochon. Je contrôle mon appareil et mes outils, ferme la voiture et me voila parti.
Première cible. Même avec le piochon, creuser relève du défi. La terre, une glaise gelée, ne se laisse pas faire et je dois finir de dégager à main nues. 5 minutes à peine que je prospect et mes doigts sont déjà aussi gelés que cette terre. Seul l’espoir de faire une belle trouvailles m'empêche de faire demi-tour et de rentré.
Voila 2h00 que je prospect. Je ne sent plus mes pieds pour ainsi dire. Le froid à fini par les engourdir, rendant chacun de pas quelques peu douloureux. Côté trouvailles, rien d'extraordinaire: Savonnettes, bout d'alu et merdouilles en tout genre on gonflé ma poche et ont quelque peu émoussé mon courage.
Allez, encore une longueur, voire deux, et je filerais au petit café que j'ai repéré en venant pour me réchauffer. Mon ventre gargouille déjà à l'idée d'un croissant beurre tout chaud accompagner d'un café....
Un Bip franc me sort de mes pensée... Signature 52 ... Mouarf, encore un déchet Alu me dis-je. M'enfin, je ne suis plus à un trou prêt. Je m'agenouille pour la énième fois et commence à piocher. Je dégage 10 Cm de terre... je repasse mon Deus... Erf... la cible est toujours dans le trous. Je dois encore batailler avec cette maudite glaise. Je re-pioche un peu... 10 cm de plus... cette fois mon Deus me dit qu'enfin la cible est sortie. Je prends la terre motte par motte jusqu’à avoir la cible en main. Chose faite.... je dise la motte, trois ou quatre fois et fini par voire une petite gallette blanche.
Hé hé hééé ... Je la nettoie et là, se révèle à moi une petite merveille qui me fait aussitôt oublier, froid, fatigue, mal de dos et croissant beurre.
Une belle petite gauloise en argent. Toute petite mais si belle !!! Voila qui me change des quelques potins habituels, pour la plupart corrodés.
Un petit tour autour du trou... rien d'autre, il n'y avait que elle. Du coup, je suis resté 1h00 de plus avant de rejoindre le fameux petit café. Et si ce jour là, je n'ai rien fait d'autre, j'ai tout de même eu le sourire pour la journée.
Je compte sur vous pour me dire son pédigrée

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