hello
de ma sortie de hier
college de Joinville BREST 23 mm plat attache cassé 1839-1840
étonnant car c'est justement sur cet établissement que ma fille va faire sa rentrée PREPA HEC
@+JAZ
Le prince de Joinville, fils du roi Louis- Philippe, était officier de Marine et fort attaché à Brest. Il accepta donc, en 1839, de patronner la création d’un Collège qui porterait son nom, les lycées n’existant encore que dans les chefs-lieux de département, donc, pour le Finistère, à Quimper.
Dès 1844, le prince appuya les demandes de transformation du Collège en vue de son admission au rang de Lycée, mais le décret ne fut signé que le 28 septembre 1848, par Hippolyte Carnot et la Révolution de février étant passée par là, on oublia le Prince de Joinville.
Le 3 octobre 1848, le Lycée de Brest était inauguré. Son premier proviseur était M. Peslin, déjà directeur du Collège.
4 ans plus tard, le Lycée devenait Lycée impérial, avant de redevenir simplement le Lycée de Brest, souvent appelé Grand Lycée, par opposition au Petit Lycée ouvert en 1882.

François d’Orléans, prince de Joinville.
Né en 1818, mort en 1900, le sixième enfant de Louis-Philippe manifesta très jeune la volonté d’être marin. Admis à l’Ecole Navale de Brest en 1834, il eut une carrière brillante. Sa participation au combat de la Vera- Cruz, où il occupa les locaux abandonnés de peu par le général Santa- Anna, lui valut la croix de chevalier de la Légion d’honneur à titre militaire, alors que son père le Roi voulait le faire Grand- Croix. A bord de la Belle Poule, il ramena de Sainte- Hélène le cercueil de Napoléon.
Entré au Conseil de Marine, Joinville défend la modernisation de la marine et le passage à la vapeur et au blindage : pour ce faire, il soutient à fond le remarquable ingénieur du Génie Maritime Stanislas Dupuy de Lôme.
Admirable aquarelliste, conteur de talent plein d’humour, le prince, contraint à l’exil après la Révolution de 1848, voyagea en Chine, participa à la Guerre de Sécession du côté des Nordistes. Lorsque la guerre franco-prussienne éclata, le prince s’engagea sous un nom d’emprunt comme simple soldat et se comporta vaillamment, jusqu’à ce que Gambetta, ayant découvert son identité, l’obligea à quitter la France. Il y revint, élu comme député de la République en Haute- Marne en 1871, mais ne se représente pas en 1876.
la suite sur ce lien
http://www.lycee-kerichen.org/Historique-315-0-0-0.html
de ma sortie de hier
college de Joinville BREST 23 mm plat attache cassé 1839-1840
étonnant car c'est justement sur cet établissement que ma fille va faire sa rentrée PREPA HEC
@+JAZ
Le prince de Joinville, fils du roi Louis- Philippe, était officier de Marine et fort attaché à Brest. Il accepta donc, en 1839, de patronner la création d’un Collège qui porterait son nom, les lycées n’existant encore que dans les chefs-lieux de département, donc, pour le Finistère, à Quimper.
Dès 1844, le prince appuya les demandes de transformation du Collège en vue de son admission au rang de Lycée, mais le décret ne fut signé que le 28 septembre 1848, par Hippolyte Carnot et la Révolution de février étant passée par là, on oublia le Prince de Joinville.
Le 3 octobre 1848, le Lycée de Brest était inauguré. Son premier proviseur était M. Peslin, déjà directeur du Collège.
4 ans plus tard, le Lycée devenait Lycée impérial, avant de redevenir simplement le Lycée de Brest, souvent appelé Grand Lycée, par opposition au Petit Lycée ouvert en 1882.

François d’Orléans, prince de Joinville.
Né en 1818, mort en 1900, le sixième enfant de Louis-Philippe manifesta très jeune la volonté d’être marin. Admis à l’Ecole Navale de Brest en 1834, il eut une carrière brillante. Sa participation au combat de la Vera- Cruz, où il occupa les locaux abandonnés de peu par le général Santa- Anna, lui valut la croix de chevalier de la Légion d’honneur à titre militaire, alors que son père le Roi voulait le faire Grand- Croix. A bord de la Belle Poule, il ramena de Sainte- Hélène le cercueil de Napoléon.
Entré au Conseil de Marine, Joinville défend la modernisation de la marine et le passage à la vapeur et au blindage : pour ce faire, il soutient à fond le remarquable ingénieur du Génie Maritime Stanislas Dupuy de Lôme.
Admirable aquarelliste, conteur de talent plein d’humour, le prince, contraint à l’exil après la Révolution de 1848, voyagea en Chine, participa à la Guerre de Sécession du côté des Nordistes. Lorsque la guerre franco-prussienne éclata, le prince s’engagea sous un nom d’emprunt comme simple soldat et se comporta vaillamment, jusqu’à ce que Gambetta, ayant découvert son identité, l’obligea à quitter la France. Il y revint, élu comme député de la République en Haute- Marne en 1871, mais ne se représente pas en 1876.
la suite sur ce lien
http://www.lycee-kerichen.org/Historique-315-0-0-0.html