c est bien une vraie balle de fronde... kanard,tu montre deux modeles identiques... et il y en a pourtant des modeles

je te sent septique comme une fosse, donc voici quelques exemples et un petit texte ( je comprend ton doute car je ne trouve aucun modeles avec un visage
Les balles de fronde
Généralement, une balle a une forme ovoïde de 3 à 4 cm de longueur. Son poids est en moyenne de
40 à 70 g, mais certaines ne pèsent que 20 g, d’autres dépassent 130 g.
Selon les lieux et les époques, la forme varie (ovoïde,
biconique) cependant. Les balles ressemblant à un gland de
chêne, les Romains les appellent glans – et pour les modèles
en plomb, glans plumbea ou plumbum pondes (pointe de
plomb).
La balle de fronde en plomb est un univers fascinant. C'est
la seule arme sur laquelle les propriétaires pouvaient écrire ou
dessiner. Le métal tendre facilite cela. Un couteau pointu ou
un clou de fer suffisent. Le propriétaire, homme du peuple, y
inscrit parfois des mots reflétant sa vie dure, ses doutes, ses sentiments, ses haines, ses croyances.
On y trouve donc à la fois la vie et la mort.
Les balles en plomb étant coulées dans un moule, on pouvait aussi graver l’insciption directement
dans le moule, celle-ci apparaisssant en relief sur la balle terminée. Les balles inscrites sont
particulièrement recherchées des collectionneurs. On y trouve des pensées personnelles, des injures
à l'ennemi, des expressions ironiques telles que "prends ça" (ΔΕΞΑΙ), "Ouille" ou "un cadeau
désagréable", une invocation ou le nom d'un dieu ou d'une déesse, son lieu de naissance, etc.
A propos, comment s’appelle un collectionneur de balles de frondes ? Partant du mot latin, c’est un
glandophile (eh oui !).
On trouve très souvent des balles de fronde sur les champs de bataille de la longue conquête romaine
en Espagne, à la suite de la 2
ème
guerre Punique, des guerres Sertoriennes et de la guerre civile entre
César et Pompee.
On distingue fondamentalement trois types de balles selon le type de gravure.
Le type grec peut porter un dessin, une inscription ou les deux selon le propriétaire, instruit
ou non. C'est le plus sophistiqué par la qualité et la complexité des gravures ou des marques.
Le type romain ne porte généralement que des inscriptions. Le dessin se résume souvent à
une pointe de flèche. Le légionnaire, qui recevait une certaine instruction, y écrivait souvent
une marque identifiant sa légion (pointe de flèche, lettre L) ou juste quelques initiales, mais
parfois une identification du général ou de la légion, son nom ou celui d'un ami.
Le type ibérien est rarement inscrit ou dessiné. La plupart des frondeurs étaient illettrés, et
leurs usages et croyances ne les encouragaient pas à marquer les balles.