Je me rend compte que ce n'est pas si évident de trouver des explications simples sur les différences techniques entre un VLF et un PI. J'ai donc compilé quelques infos afin d'essayer en termes ultra simples (donc pas trop techniques) de pointer les principales différences entre le fonctionnement d'un VLF et d'un PULSE INDUCTION (PI)...je trouve que c'est toujours sympa de comprendre un peu les belles machines que nous avons entre les mains :
Fonctionnement d’un VLF
Un boitier pour l’électronique et un disque composé de deux bobines, une émettrice et une réceptrice. Le boitier du détecteur fait circuler un courant dans la bobine dite émettrice.
Ce courant, qui tourne en rond de façon continue dans la première bobine, créé un champ magnétique qui produit lui-même un courant induit dans la seconde bobine (vive FOUCAULT).
C’est-à-dire, que sans aucun contact, il fait naître un courant dans la bobine réceptrice.
Ce courant induit est proportionnel au courant de la bobine émettrice, donc par définition stable et il est mesuré en permanence par le circuit du boitier du détecteur.
Si, à présent, on introduit un objet conducteur (donc métallique) dans le champ magnétique, le même phénomène va se produire entre la bobine émettrice et l’objet, dans lequel un courant induit va également prendre naissance. (tj FOUCAULT que l'on pourrait élever au rang de saint patron des détecteuristes, car sans sa découverte pas de détecteurs
)
La bobine émettrice alimente maintenant non plus une bobine mais deux bobines réceptrices, la bobine du disque et l’objet métallique.
Hors, étant donné que l’on ne fait varier le courant de la bobine émettrice (rien ne se créé et rien ne se perd) cette dernière ne peut plus délivrer la même puissance à la bobine réceptrice (une partie est utilisée par l'objet) dont la « tension » va alors chuter, proportionnellement à la tension qui vient de naître dans l’objet métallique.
Et voilà, le circuit électronique du boitier du détecteur mesure une différence de tension sur la bobine réceptrice et se met alors à sonner. Facile
Fonctionnement d’un PI
Les détecteurs à Induction Pulsée ressemblent beaucoup aux VLF. Mais sur le plan technique, ils présentent d’importantes différences.
En premier lieu le disque d’un PI ne se compose que d’une bobine émettrice.
Au lieu d’alimenter cette bobine en permanence, comme pour un VLF, l’électronique du boitier envoi de très rapides impulsions à des fréquences beaucoup plus élevées que les VLF (parfois sup à 950 hz alors que les VLF vont de 4 à une vingtaine de hz max).
Comme pour les VLF, le courant qui circule dans la bobine produit alors un champ magnétique, mais qui est très bref (quand le VLF est en continue) et beaucoup plus puissant. Un objet métallique qui se trouve à l’intérieur de ce champ va, lui aussi, être parcouru par ce courant proportionnel à ce champ magnétique.
C’est là que s’arrête la comparaison avec un VLF.
En effet, après avoir envoyé une puissante impulsion le PI « s’arrête » d’émettre pendant une période très courte et on peut dire qu’il se met en position « d’écoute », un peu comme un sonar qui attend le retour du signal émis (écho).
Le courant dans la cible métallique va alors décroitre tout en produisant à son tour un champ magnétique très faible (qui en plus se termine par un pic, effet de crête, juste avant de décliner brutalement) qui va être capté et mesuré par l’électronique du boitier du PI.
C’est en fait une suite de plusieurs mesures qui permet de déterminer la présence du métal.
A noter que ces mesures peuvent devenir compliquées à effectuer avec précision, quand la fréquence de l’impulsion est très élevée. C’est une des raisons qui font que de nombreux PI utilisent des fréquences plus facile à maitriser (100 hz) et qui donnent des résultats tout à fait honorables. A noter également que plus une fréquence est élevée plus le balayage peut être rapide et inversement
Mais la fréquence n’est qu’un paramètre, la puissance avec laquelle le PI va émettre l’impulsion est également très importante. C’est la raison pour laquelle les PI sont souvent très « gourmand » en énergie et le plus souvent alimentés par des batteries de 12 voltes.
Enfin pour être complet, si un VLF se caractérise par une « capacité » via son boitier électronique a déterminer la nature du métal et même à très bien identifier le FER qui à une signature très particulière (discriminer le fer, c’est bien l’identifier pour ne pas sonner dessus ;o), les PI quand à eux se révèlent peu efficace pour discriminer les métaux (et le fer en particulier) sans l’ajout de dispositifs complémentaires,ce qui en fait leur principal point faible.
Conscient de cette faiblesse, certains fabricants de PI cherchent des solutions afin d’identifier au moins le fer, qui, a tords selon moi, (reflexe de VFL) est souvent perçu comme sans intérêt. C’est oublié que si le fer est un contenant, cela ne présume en rien du contenu
Pour se faire, on commence à voir des PI s’équiper de dispositifs à base de magnétomètre, dont la principale caractéristique est d’identifier le fer et uniquement le fer, il reste en effet insensible aux autres métaux !
Voilà, j'espère avoir fait simple et que cela vous aidera à mieux comprendre ces deux dispositifs que nous utilisons dans notre loisir de prédilection...bonne lecture et à votre dispo si vous avez des questions
Fonctionnement d’un VLF
Un boitier pour l’électronique et un disque composé de deux bobines, une émettrice et une réceptrice. Le boitier du détecteur fait circuler un courant dans la bobine dite émettrice.
Ce courant, qui tourne en rond de façon continue dans la première bobine, créé un champ magnétique qui produit lui-même un courant induit dans la seconde bobine (vive FOUCAULT).
C’est-à-dire, que sans aucun contact, il fait naître un courant dans la bobine réceptrice.
Ce courant induit est proportionnel au courant de la bobine émettrice, donc par définition stable et il est mesuré en permanence par le circuit du boitier du détecteur.
Si, à présent, on introduit un objet conducteur (donc métallique) dans le champ magnétique, le même phénomène va se produire entre la bobine émettrice et l’objet, dans lequel un courant induit va également prendre naissance. (tj FOUCAULT que l'on pourrait élever au rang de saint patron des détecteuristes, car sans sa découverte pas de détecteurs

La bobine émettrice alimente maintenant non plus une bobine mais deux bobines réceptrices, la bobine du disque et l’objet métallique.
Hors, étant donné que l’on ne fait varier le courant de la bobine émettrice (rien ne se créé et rien ne se perd) cette dernière ne peut plus délivrer la même puissance à la bobine réceptrice (une partie est utilisée par l'objet) dont la « tension » va alors chuter, proportionnellement à la tension qui vient de naître dans l’objet métallique.
Et voilà, le circuit électronique du boitier du détecteur mesure une différence de tension sur la bobine réceptrice et se met alors à sonner. Facile
![Dan.San :]](https://www.detecteur.net/forum/images/smilies/8.gif)
Fonctionnement d’un PI
Les détecteurs à Induction Pulsée ressemblent beaucoup aux VLF. Mais sur le plan technique, ils présentent d’importantes différences.
En premier lieu le disque d’un PI ne se compose que d’une bobine émettrice.
Au lieu d’alimenter cette bobine en permanence, comme pour un VLF, l’électronique du boitier envoi de très rapides impulsions à des fréquences beaucoup plus élevées que les VLF (parfois sup à 950 hz alors que les VLF vont de 4 à une vingtaine de hz max).
Comme pour les VLF, le courant qui circule dans la bobine produit alors un champ magnétique, mais qui est très bref (quand le VLF est en continue) et beaucoup plus puissant. Un objet métallique qui se trouve à l’intérieur de ce champ va, lui aussi, être parcouru par ce courant proportionnel à ce champ magnétique.
C’est là que s’arrête la comparaison avec un VLF.
En effet, après avoir envoyé une puissante impulsion le PI « s’arrête » d’émettre pendant une période très courte et on peut dire qu’il se met en position « d’écoute », un peu comme un sonar qui attend le retour du signal émis (écho).
Le courant dans la cible métallique va alors décroitre tout en produisant à son tour un champ magnétique très faible (qui en plus se termine par un pic, effet de crête, juste avant de décliner brutalement) qui va être capté et mesuré par l’électronique du boitier du PI.
C’est en fait une suite de plusieurs mesures qui permet de déterminer la présence du métal.
A noter que ces mesures peuvent devenir compliquées à effectuer avec précision, quand la fréquence de l’impulsion est très élevée. C’est une des raisons qui font que de nombreux PI utilisent des fréquences plus facile à maitriser (100 hz) et qui donnent des résultats tout à fait honorables. A noter également que plus une fréquence est élevée plus le balayage peut être rapide et inversement

Mais la fréquence n’est qu’un paramètre, la puissance avec laquelle le PI va émettre l’impulsion est également très importante. C’est la raison pour laquelle les PI sont souvent très « gourmand » en énergie et le plus souvent alimentés par des batteries de 12 voltes.
Enfin pour être complet, si un VLF se caractérise par une « capacité » via son boitier électronique a déterminer la nature du métal et même à très bien identifier le FER qui à une signature très particulière (discriminer le fer, c’est bien l’identifier pour ne pas sonner dessus ;o), les PI quand à eux se révèlent peu efficace pour discriminer les métaux (et le fer en particulier) sans l’ajout de dispositifs complémentaires,ce qui en fait leur principal point faible.
Conscient de cette faiblesse, certains fabricants de PI cherchent des solutions afin d’identifier au moins le fer, qui, a tords selon moi, (reflexe de VFL) est souvent perçu comme sans intérêt. C’est oublié que si le fer est un contenant, cela ne présume en rien du contenu

Pour se faire, on commence à voir des PI s’équiper de dispositifs à base de magnétomètre, dont la principale caractéristique est d’identifier le fer et uniquement le fer, il reste en effet insensible aux autres métaux !
Voilà, j'espère avoir fait simple et que cela vous aidera à mieux comprendre ces deux dispositifs que nous utilisons dans notre loisir de prédilection...bonne lecture et à votre dispo si vous avez des questions


"La terre ne nous appartient pas, ce sont nos enfants qui nous la prête" proverbe indien à méditer !