1) Détecteur à battement
de fréquence (BFO)
A la fin de la première guerre
mondiale, le premier détecteur de métaux
à apparaitre était à battement
de fréquence.
Ce type de détecteur est constitué de
deux oscillateurs, dont une bobine à spires,
à fréquence variable, contenue dans la
tête de détection, et un oscillateur à
quartz, à fréquence fixe, contenu dans
le boitier électronique.
Le principe de fonctionnement consiste à mélanger
le signal à fréquence fixe avec le signal
à fréquence variable :
En abscence
d'un objet métallique devant la tête de
détection, les deux oscillateurs se synchronisent.
En présence
d'un objet métallique devant la tête de
détection, l'inductance de la bobine est modifiée,
d'où un déphasage de fréquence
détecté par le mélangeur et amplifié,
permettant d'émettre un signal sonore.
Ce genre de détecteur n'est plus utilisé
aujourd'hui, du fait de sa faible sensibilité
et surtout de son instabilité.
Question
2) Détecteur à très
basses fréquences (VLF)
En 1944, le détecteur à
très basses fréquences apparu grâce
à la technique de balance d'induction à
basse fréquence.
Ce type de détecteur est constitué de
deux bobines contenues dans la tête de détection,
une émettrice et une réceptrice.
Le principe de fonctionnement consiste à la génération
d'un champ magnétique par la bobine émettrice,
et la captation de ce champ par la bobine réceptrice
:
En abscence
d'objet métallique devant la tête de détection,
l'équilibre de couplage entre les deux bobines
est parfait, la bobine réceptrice ne capte aucun
signal.
En présence
d'un objet métallique devant la tête de
détection, la bobine réceptrice capte
un signal dont le déphasage dépend du
champ magnétique émis par l'objet.
Les détecteurs VLF fonctionnent dans des fréquences
inférieures à 30KHz (soit 30000 inversions
de signal par seconde).
La discrimination de métaux est facilement réalisable
avec ce genre de détecteur grâce à
l'analyse du déphasage dont la valeur dépend
du type de métaux détecté. Ainsi
le discriminateur permet de séparer les métaux
par conductivité, dont voici la liste allant
du meilleur au plus mauvais conducteur :
La profondeur de l'objet est également détectable
grâce à l'analyse du temps de réponse
du signal déphasé. Du fait de sa conception,
la profondeur maximale de détection est de l'ordre
de 50cm.
Les détecteurs de métaux VLF sont aujourd'hui
les plus utilisés dans le monde.
Question
3) Détecteur à induction
pulsée (PI)
Dans les années 1960, le
détecteur PI apparu grâce à la technique
de l'induction par impulsion. Ce type de détecteur
est constitué d'une seule bobine alternativement
émettrice et réceptrice. Le principe de
ce genre de détecteur consiste à émettre
une puissante impulsion de courant à travers
la bobine, puis à passer en réception
en analysant le pic de courant inverse généré
par l'arrêt de l'impulsion de courant.
En abscence
d'objet métallique devant la tête de détection,
seul le pic de courant produit par la bobine est détecté
(très faible, quelques microvolts)
En présence
d'un objet métallique devant la tête de
détection, le courant induit par l'objet s'ajoute
à celui produit par la bobine. Ce pic est plus
important et dure plus longtemps, selon le type et la
taille de l'objet.
La discrimination n'est pas aussi précise qu'avec
les détecteurs VLF, mais il est possible d'appliquer
une fenêtre d'intégration selon la conductivité
des objets que l'on souhaite détecter (filtre
passe bande).
La profondeur de détection peut aller jusqu'à
1.5m avec une tête de détection normale,
et jusqu'à 4m avec un cadre de détection
(1mx1m).
Les détecteurs à induction pulsée
sont utilisés par des professionnels (démineurs,...)
et des prospecteurs avertis. Ils sont honéreux
(>2000€), mais permettent une détection
plus profonde et moins sensible à la minéralisation
du sol.
source:guide detection.com
de fréquence (BFO)
A la fin de la première guerre
mondiale, le premier détecteur de métaux
à apparaitre était à battement
de fréquence.
Ce type de détecteur est constitué de
deux oscillateurs, dont une bobine à spires,
à fréquence variable, contenue dans la
tête de détection, et un oscillateur à
quartz, à fréquence fixe, contenu dans
le boitier électronique.
Le principe de fonctionnement consiste à mélanger
le signal à fréquence fixe avec le signal
à fréquence variable :
En abscence
d'un objet métallique devant la tête de
détection, les deux oscillateurs se synchronisent.
En présence
d'un objet métallique devant la tête de
détection, l'inductance de la bobine est modifiée,
d'où un déphasage de fréquence
détecté par le mélangeur et amplifié,
permettant d'émettre un signal sonore.
Ce genre de détecteur n'est plus utilisé
aujourd'hui, du fait de sa faible sensibilité
et surtout de son instabilité.
Question
2) Détecteur à très
basses fréquences (VLF)
En 1944, le détecteur à
très basses fréquences apparu grâce
à la technique de balance d'induction à
basse fréquence.
Ce type de détecteur est constitué de
deux bobines contenues dans la tête de détection,
une émettrice et une réceptrice.
Le principe de fonctionnement consiste à la génération
d'un champ magnétique par la bobine émettrice,
et la captation de ce champ par la bobine réceptrice
:
En abscence
d'objet métallique devant la tête de détection,
l'équilibre de couplage entre les deux bobines
est parfait, la bobine réceptrice ne capte aucun
signal.
En présence
d'un objet métallique devant la tête de
détection, la bobine réceptrice capte
un signal dont le déphasage dépend du
champ magnétique émis par l'objet.
Les détecteurs VLF fonctionnent dans des fréquences
inférieures à 30KHz (soit 30000 inversions
de signal par seconde).
La discrimination de métaux est facilement réalisable
avec ce genre de détecteur grâce à
l'analyse du déphasage dont la valeur dépend
du type de métaux détecté. Ainsi
le discriminateur permet de séparer les métaux
par conductivité, dont voici la liste allant
du meilleur au plus mauvais conducteur :
La profondeur de l'objet est également détectable
grâce à l'analyse du temps de réponse
du signal déphasé. Du fait de sa conception,
la profondeur maximale de détection est de l'ordre
de 50cm.
Les détecteurs de métaux VLF sont aujourd'hui
les plus utilisés dans le monde.
Question
3) Détecteur à induction
pulsée (PI)
Dans les années 1960, le
détecteur PI apparu grâce à la technique
de l'induction par impulsion. Ce type de détecteur
est constitué d'une seule bobine alternativement
émettrice et réceptrice. Le principe de
ce genre de détecteur consiste à émettre
une puissante impulsion de courant à travers
la bobine, puis à passer en réception
en analysant le pic de courant inverse généré
par l'arrêt de l'impulsion de courant.
En abscence
d'objet métallique devant la tête de détection,
seul le pic de courant produit par la bobine est détecté
(très faible, quelques microvolts)
En présence
d'un objet métallique devant la tête de
détection, le courant induit par l'objet s'ajoute
à celui produit par la bobine. Ce pic est plus
important et dure plus longtemps, selon le type et la
taille de l'objet.
La discrimination n'est pas aussi précise qu'avec
les détecteurs VLF, mais il est possible d'appliquer
une fenêtre d'intégration selon la conductivité
des objets que l'on souhaite détecter (filtre
passe bande).
La profondeur de détection peut aller jusqu'à
1.5m avec une tête de détection normale,
et jusqu'à 4m avec un cadre de détection
(1mx1m).
Les détecteurs à induction pulsée
sont utilisés par des professionnels (démineurs,...)
et des prospecteurs avertis. Ils sont honéreux
(>2000€), mais permettent une détection
plus profonde et moins sensible à la minéralisation
du sol.
source:guide detection.com
