Publié le 06/08/2012 à 06h00 7 commentaire(s)
Saint-Jean-d'Angély
Le chercheur de trésor
Thierry, trentenaire angérien, joue du détecteur de métaux.
Après 30 minutes de fouille, un modeste mais réel butin.
Après 30 minutes de fouille, un modeste mais réel butin. (Photo Philippe Brégowy)
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dans mon quotidien
chercheurs de trésors
On peut le croiser régulièrement aux alentours de Saint-Jean-d'Angély. Courbé, tenant dans sa main droite comme une longue poêle à frire, Thierry réalise son rêve de gamin : aller à la chasse aux trésors.
Ce demandeur d'emploi de 36 ans a eu l'idée d'acheter un détecteur de métaux après avoir vu une émission de télé. « J'en ai acquis un d'occasion pour 650 euros et je me balade avec, au gré du temps », explique le chercheur. Rencontré sur le quai de Bernouet, Thierry (1) a accepté de dévoiler le « trésor » amassé sur 200 mètres et en une demi-heure chrono. « Alors… J'ai plusieurs pièces en euros, une pièce anglaise de 10 pennies de 1992, une pièce de 50 francs français de 1959 et une bague avec un motif. Il va falloir que je la décape pour en connaître la valeur. »
Sur Internet, il se renseigne, étudie puis restaure les objets. Aujourd'hui, le butin est plutôt maigre. Mais ce n'est pas toujours le cas.
Une fibule mérovingienne
Avec son engin qui déniche des métaux jusqu'à 30 centimètres sous la terre, Thierry a connu deux grands moments. « Du côté d'Annepont, j'ai trouvé une fibule (2) mérovingienne en or… Je l'ai vendue pour 2 500 euros à un antiquaire anglais. Et, à Varaize, j'ai également déniché 174 pièces de monnaies de l'époque de Louis XIII », dévoile le trentenaire.
« Mais c'est avant tout un hobby qui me permet, de temps en temps, d'arrondir les fins de mois. » Notre homme entend bien respecter la loi. « Il est, par exemple, interdit de fouiller un site archéologique et je m'y conforme. Je vais également dans des champs et, globalement, les agriculteurs m'accueillent bien. » L'Angérien tente aussi sa chance sur les plages : « Avant l'arrivée des touristes, ou bien tard le soir, après leur départ ». Les pièces les plus fréquemment trouvées ? « Des boucles de chaussures ou de ceinture, des dés à coudre… » Avec ces objets amassés, Thierry s'est lancé dans différentes collections. « Je suis numismate mais je collectionne aussi les dés à coudre, les vieux outils, etc. » Le rêve absolu serait de découvrir une pièce d'or romaine
Saint-Jean-d'Angély
Le chercheur de trésor
Thierry, trentenaire angérien, joue du détecteur de métaux.
Après 30 minutes de fouille, un modeste mais réel butin.
Après 30 minutes de fouille, un modeste mais réel butin. (Photo Philippe Brégowy)
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chercheurs de trésors
On peut le croiser régulièrement aux alentours de Saint-Jean-d'Angély. Courbé, tenant dans sa main droite comme une longue poêle à frire, Thierry réalise son rêve de gamin : aller à la chasse aux trésors.
Ce demandeur d'emploi de 36 ans a eu l'idée d'acheter un détecteur de métaux après avoir vu une émission de télé. « J'en ai acquis un d'occasion pour 650 euros et je me balade avec, au gré du temps », explique le chercheur. Rencontré sur le quai de Bernouet, Thierry (1) a accepté de dévoiler le « trésor » amassé sur 200 mètres et en une demi-heure chrono. « Alors… J'ai plusieurs pièces en euros, une pièce anglaise de 10 pennies de 1992, une pièce de 50 francs français de 1959 et une bague avec un motif. Il va falloir que je la décape pour en connaître la valeur. »
Sur Internet, il se renseigne, étudie puis restaure les objets. Aujourd'hui, le butin est plutôt maigre. Mais ce n'est pas toujours le cas.
Une fibule mérovingienne
Avec son engin qui déniche des métaux jusqu'à 30 centimètres sous la terre, Thierry a connu deux grands moments. « Du côté d'Annepont, j'ai trouvé une fibule (2) mérovingienne en or… Je l'ai vendue pour 2 500 euros à un antiquaire anglais. Et, à Varaize, j'ai également déniché 174 pièces de monnaies de l'époque de Louis XIII », dévoile le trentenaire.
« Mais c'est avant tout un hobby qui me permet, de temps en temps, d'arrondir les fins de mois. » Notre homme entend bien respecter la loi. « Il est, par exemple, interdit de fouiller un site archéologique et je m'y conforme. Je vais également dans des champs et, globalement, les agriculteurs m'accueillent bien. » L'Angérien tente aussi sa chance sur les plages : « Avant l'arrivée des touristes, ou bien tard le soir, après leur départ ». Les pièces les plus fréquemment trouvées ? « Des boucles de chaussures ou de ceinture, des dés à coudre… » Avec ces objets amassés, Thierry s'est lancé dans différentes collections. « Je suis numismate mais je collectionne aussi les dés à coudre, les vieux outils, etc. » Le rêve absolu serait de découvrir une pièce d'or romaine