A méditer!
La solution : s’inspirer du modèle britannique
Depuis 1996, on n’a jamais autant déclaré de trésors qu’au Royaume-Uni ! Comme le signale le journal The Times : « Ces dix dernières années, les utilisateurs de détecteurs de métaux ont réalisé un apport à nos connaissances et à notre patrimoine bien supérieur à celui des archéologues en deux siècles, en découvrant les plus importants trésors antiques de notre pays ! »
L’explication est simple : cette année-là, le Parlement britannique a voté une loi sur les trésors, appelée « Treasure Act », qui oblige tout découvreur d’une trouvaille (avec ou sans détecteur de métaux) à la déclarer, dans les quatorze jours, auprès du coroner (officier de police) local. C’est ce dernier qui détermine s’il s’agit, ou non, d’un trésor. Si c’est le cas, un musée peut alors faire une offre de rachat au découvreur. Sinon, ce dernier conserve l’intégralité de sa trouvaille, à partager avec le propriétaire du terrain où elle a été faite.
Les résultats obtenus sont spectaculaires : avant le « Treasure Act », 25 trésors en moyenne étaient déclarés au Royaume-Uni chaque année. Depuis 1996, leur nombre est passé à 200. Parmi ces découvertes exceptionnelles figure celle de Terry Herbert, un détectoriste anglais qui a trouvé, en juillet 2009 au nord de Birmingham, sous une lourde pierre plate dans un champ, plus de 1 500 objets en or, argent et bronze datant du VIIe siècle après J.-C. L’ensemble a été acheté par le British Museum pour la somme colossale de 3,2 millions de livres sterling, soit 3 800 000 euros environ, somme partagée ensuite avec le voisin agriculteur, propriétaire du champ.
En France, depuis l’affaire du trésor de Boucq, le nombre de déclarations de trésors est beaucoup plus faible qu’au Royaume-Uni et tend même à diminuer chaque année. Il serait donc temps de voter, dans notre pays, une loi aussi efficace que celle du « Treasure Act » et qui permettrait ainsi d’enrichir les collections de nos musées grâce aux trésors découverts par les détectoristes amateurs.
La solution : s’inspirer du modèle britannique
Depuis 1996, on n’a jamais autant déclaré de trésors qu’au Royaume-Uni ! Comme le signale le journal The Times : « Ces dix dernières années, les utilisateurs de détecteurs de métaux ont réalisé un apport à nos connaissances et à notre patrimoine bien supérieur à celui des archéologues en deux siècles, en découvrant les plus importants trésors antiques de notre pays ! »
L’explication est simple : cette année-là, le Parlement britannique a voté une loi sur les trésors, appelée « Treasure Act », qui oblige tout découvreur d’une trouvaille (avec ou sans détecteur de métaux) à la déclarer, dans les quatorze jours, auprès du coroner (officier de police) local. C’est ce dernier qui détermine s’il s’agit, ou non, d’un trésor. Si c’est le cas, un musée peut alors faire une offre de rachat au découvreur. Sinon, ce dernier conserve l’intégralité de sa trouvaille, à partager avec le propriétaire du terrain où elle a été faite.
Les résultats obtenus sont spectaculaires : avant le « Treasure Act », 25 trésors en moyenne étaient déclarés au Royaume-Uni chaque année. Depuis 1996, leur nombre est passé à 200. Parmi ces découvertes exceptionnelles figure celle de Terry Herbert, un détectoriste anglais qui a trouvé, en juillet 2009 au nord de Birmingham, sous une lourde pierre plate dans un champ, plus de 1 500 objets en or, argent et bronze datant du VIIe siècle après J.-C. L’ensemble a été acheté par le British Museum pour la somme colossale de 3,2 millions de livres sterling, soit 3 800 000 euros environ, somme partagée ensuite avec le voisin agriculteur, propriétaire du champ.
En France, depuis l’affaire du trésor de Boucq, le nombre de déclarations de trésors est beaucoup plus faible qu’au Royaume-Uni et tend même à diminuer chaque année. Il serait donc temps de voter, dans notre pays, une loi aussi efficace que celle du « Treasure Act » et qui permettrait ainsi d’enrichir les collections de nos musées grâce aux trésors découverts par les détectoristes amateurs.