grounddetector a écrit :Ces pièces devraient rester dans les musées,je ne vois pas de quel droit elles sont vendues !! les musées qui font ce genre de vente sont a mettre dans le même sac que ceux qui vendent leurs trouvailles dans le bon coin ou ailleurs !! 
Eh non :
C'est la législation qui fait loi :
Fut une époque ou de considérables fouilles furent organisées par des privés, sous l'égide de société savantes, l'équivallent de l'Inrap et des associations archéologiques d'aujourd'hui selon qu'elles ont évolué vers la professionnalisation ou non.
Ces fouilles étaient légales, car non interdites.
Dois-je rappeler que la détection,
HORS site, est toujours légale et que bon nombre ici s'offusque de lire ou d'entendre dire le contraire dans les médias ? La réinterprétation des législations n'a de mise ni chez eux, ni chez nous....
Ainsi, des centaines, des milliers de sépultures et monuments furent fouillés dans chaque départements et pays de façon plus ou moins correctes, avec plus ou moins de retour.
Ce furent les 1ers archéologues, ni plus ni moins. Des ses erreurs passées, l'archéologie naissante a grandi et posé les 1ères règles de fouilles qui aboutissent aujourd'hui aux procédures mises en place.
L'époque était aux collections, qui se retrouvent aujourd'hui sur le marché privé, rarement en place publique.
Faut-il vraiment le regretter :
Les entrepôts publics incapable de répertorier les biens qui y pourrissent posent la question.

Les salles de musées fermées au public répondent aux interrogations pour le reste, et ce n'est pas le nouveau musée massaliote qui me rassure sur le sujet du devenir de ce que continuent de trouver les archéologues d'aujourd'hui, au vu de l'espace total divisé par le nombre d'artéfacts présentés...
Quant au supports papier transmis de l'époque, au moins aussi fragiles, voire davantage, cherchez-les... Les bouquinistes spécialisés ont eu le mérite d'en conserver la trace de par les moultes références en fin de pages des livres publiés, authentiques cimetières étatiques.
Mais, il est vrai, je ne suis pas de ceux qui se contentent du fruit de leurs déductions # thèses serait d'ailleurs plus adapté #:
Tel le prolétarien culturel cromagnien de base que je revendique être, j'attache encore une valeur à contempler les authentiques témoignages du passé là où les élites culturelles bien pensantes se complaisent à ne leur donner qu'une valeur déductive.
Ainsi l'artefact perd de sa valeur de témoignage pour son concentrer sur sa quintessence : le qu'en puis-je dire. Des centaines, des milliers d'années pour valoriser l'égo théséifié d'un poussin chétif d'une République culturelle autoproclamé coq de # très# bassecour.
Ce qui est à regretter, quoi qu'en disent nos amis zappatistes, c'est qu'il existe des collections gigantesques élaborées par des archéologues issus de cette génération nouvelle.
S'il ne les connaissent pas, je leur conseille vivement de retourner sur les bancs de la Fac... Mais bon, peut-on leur en vouloir de ne pas avoir cédé aux sirènes du Guronsan, ou seulement aux tchin-tchin d'Afflelou ? En même temps, quand on éprouve l'irrésistible besoin de dormir au lendemain d'une soirée paléo-margarita , qui a besoin d'autres lunettes que de celles de soleil en amphi ?
Vous trouvez cela choquant ?
Pas moi :
L'artéfact dématérialisé offre deux fonctions:
Outre qu'on puisse ainsi se l'approprier puisqu'il n'a ainsi aucune valeur # pas de vol #, cela contribue grandement à justifier l'absence de moyens mis en œuvre pour leur sauvegarde par l'Etat, le tout dans une époque où l'achat d'une toile d'un artiste contemporain opportuniste et défiscalisé à outrance pourrait couvrir largement le salaire de centaines de mois de travail d'archéologues compétents....
Mais bon, ceci est une autre histoire... ou pas !
Qui a vu un/une ministre de la culture pavaner les pieds dans la boue d'un chantier, une tasse de café en plastique à la main ?
Le champagne des titis parisiens semble, étrangement, avoir plus de saveur...
Et les budgets suivent le champagne caviardé, pas le champomi...


C'est en allant vers la mer que le fleuve respecte le mieux sa source...
C'est en déclarant ses trouvailles qu'on respecte au mieux l'Histoire...