PAt 15 a écrit :
Bonjour
Idem pour le Cantal. :champs jaunis par le glyphosate pour planter du maïs à 900 mets d’altitude
Résultats plus une sauterelle.
Dire qu’il y en a qui croient encore que le Cantal est une zone épargnée par la pollution!
Il n’est que regarder l’état des Rivières pour comprendre.
En préambule, il faut savoir le glyphosate n'est autorisé qu'en cas de non labour, pratique qui est probalement plus vertueuse que le la bour car elle permet d'offir un couvert dans les champs l'hiver pour la faune...
Ensuite, et contrairement à ce qui est dit, on ne retrouve aucune trace de glyphosate où que ce soit. Par contre, on retrouve de l'AMPA, qui est une molécule issue de la dégradation du glyphosate. Or, on en trouve en grande quantité également en zones urbaines, et pour cause : l'AMPA est aussi une molécule issue de la dégradation des phosphanates, lesquels sont des détergents que tout le monde utilise, chez soi dans sa cuisine, dans sa lessive, etc... mais également dans les industries, la restauration, partout en fait !
Ensuite, tu râles à ce qu'il y ait du maïs dans le Cantal. Tout d'abord, le maïs permet aux éleveurs d'être autonomes vis à vis des compléments alimentaires pour leur cheptel. C'est toujours autant de soja OGM non importé du Brésil à grands coups de déforestation qui contribuent aux dérèglements climatique.
Par ailleurs, 95% de SAU du Cantal ( les terres exploitées par les agriculteurs ) est en prairie, alors j'aimerai comprendre en quoi une faible partie de ces 5% pourraient poser problème et amener à l'éradication totale des sauterelles...
Concernant les orthoptères, dont les sauterelles, la DREAL de ta région en a dressé un état des lieux. Et ses conclusions sont les suivantes :
"
quatre espèces sont particulièrement menacées d’extinction d’ici une vingtaine d’années. (...) Ils sont particulièrement menacés par le réchauffement climatique. La réserve d’altitude est faible et leur surface habitable diminue sous la pression des aménagements humains pour les sports de plein air, et l’embroussaillement ». Au sud du même département, ce sont deux espèces « méridionales » – chorthippus binotatus et omocestus petraeus – qui sont menacées. Là encore, l’abandon des pratiques agropastorales et la trop grande utilisation des milieux naturels par l’homme sont en cause."
Ce qui, pour moi, est assez loin des causes agricoles que tu avancais.


C'est en allant vers la mer que le fleuve respecte le mieux sa source...
C'est en déclarant ses trouvailles qu'on respecte au mieux l'Histoire...