Bonjour,
La plupart des médailles de dévotion trouvées en détection sont postérieures au concile de Trente (dernier tiers du XVIe siècle)
A cette époque existaient encore les enseignes de pèlerinages destinées à être cousues, donc avec des bélières dans le même plan.
Les médailles apparues à cette époque ont plutôt suivi le modèle des enseignes.
Puis on a vite réalisé qu'une bélière inversée serait plus adaptée, bien que demandant un travail plus lourd.
Donc fin XVIe on a commencé à faire des bélières inversées, et puis surtout dans le courant du XVIIe siècle, mais les autres, plus simples et moins chères à fabriquer, ont continué à être produites.
Au début du XVIIIe siècle les bélières inversées étaient encore présentes, mais la production de médailles ne cessant de croître et de représenter un certain apport financier, on a alors plutôt visé la facilité de production et l'on est reparti vers les bélières classiques.
Ensuite, au XIXe on a repris pour certaines médailles la voie des bélières inversées, mais pour éviter les fabrications compliquées et onéreuses, on a fait des bélières classiques que l'on tordait mécaniquement pour les inverser. On voit aisément la torsion du métal sur ces bélières.
Mais à la même époque, on continuait à faire des bélières dans le plan.
En fait les bélières dans le plan et les inversées ont toujours coexisté, mais avec des préférences suivant les époques.
Seules les bélières inversées par torsion sont assez caractéristiques du XIXe siècle.
J'ai eu la chance incroyable de trouver sur un autre forum une médaille identique à une que j'avais dans mes archives.
J'ai réuni les deux, ci-dessous.
Voici donc deux médailles identiques (sauf l'usure) .
Elles ont été frappées avec le même coin, donc au même endroit à la même époque.
Et pourtant on a l'une avec bélière inversée et l'autre avec bélière classique.
Je suppose que l'une coûtait plus cher que l'autre.
Ceci prouve de façon indiscutable que les deux types de bélières coexistaient et qu'il est très hasardeux de se fonder sur la bélière pour dater une médaille.
La plupart des médailles de dévotion trouvées en détection sont postérieures au concile de Trente (dernier tiers du XVIe siècle)
A cette époque existaient encore les enseignes de pèlerinages destinées à être cousues, donc avec des bélières dans le même plan.
Les médailles apparues à cette époque ont plutôt suivi le modèle des enseignes.
Puis on a vite réalisé qu'une bélière inversée serait plus adaptée, bien que demandant un travail plus lourd.
Donc fin XVIe on a commencé à faire des bélières inversées, et puis surtout dans le courant du XVIIe siècle, mais les autres, plus simples et moins chères à fabriquer, ont continué à être produites.
Au début du XVIIIe siècle les bélières inversées étaient encore présentes, mais la production de médailles ne cessant de croître et de représenter un certain apport financier, on a alors plutôt visé la facilité de production et l'on est reparti vers les bélières classiques.
Ensuite, au XIXe on a repris pour certaines médailles la voie des bélières inversées, mais pour éviter les fabrications compliquées et onéreuses, on a fait des bélières classiques que l'on tordait mécaniquement pour les inverser. On voit aisément la torsion du métal sur ces bélières.
Mais à la même époque, on continuait à faire des bélières dans le plan.
En fait les bélières dans le plan et les inversées ont toujours coexisté, mais avec des préférences suivant les époques.
Seules les bélières inversées par torsion sont assez caractéristiques du XIXe siècle.
J'ai eu la chance incroyable de trouver sur un autre forum une médaille identique à une que j'avais dans mes archives.
J'ai réuni les deux, ci-dessous.
Voici donc deux médailles identiques (sauf l'usure) .
Elles ont été frappées avec le même coin, donc au même endroit à la même époque.
Et pourtant on a l'une avec bélière inversée et l'autre avec bélière classique.
Je suppose que l'une coûtait plus cher que l'autre.
Ceci prouve de façon indiscutable que les deux types de bélières coexistaient et qu'il est très hasardeux de se fonder sur la bélière pour dater une médaille.